Mezzano, et le retour
Ce matin, nous quittons la Monta : c'est un peu la fin des vacances officielles... Direction, Mezzano où nous sommes attendus par Caterina qui nous a invités à revenir la voir. Nous arrivons à 11h30, et commençons donc par déjeuner chez elle avec son compagnon en pause déjeuner, avant de se balader avec elle d'abord dans son village, puis le long de la vallée : nous allons jusqu'à Fiera via un chemin qui passe plus haut, le plus souvent dans la forêt.
À Fiera, nous visitons un monument en accès libre - le Palazzo delle Miniere - où se tient une exposition, puis allons voir Diego sur son lieu de travail actuel - il est conducteur d'engin dans les TP - mais nous ne l'appercevons que de loin.
Le retour se fait par le fond de val, parfois au plus près du torrent - de l'autre côté, c'est la voie rapide. Nous passons la soirée avec la famille recomposée au complet - si on fait abstraction d'Alvise bien sûr, qu'on appellera le lendemain matin sur Whatsapp. Malgré la cuisine sur boisinière, il fait frais dans la pièce : un feu est finalement allumé dans le foyer ouvert - on admire la technique -, et la soirée se finit... devant la télévision. Dur !
Le lendemain samedi 28, nous profitons de la journée pour faire des dernières courses, en particulier de jardinage. Nous sortons de la vallée par le sud, et tentons un premier magasin à Fonsazo, puis celui de Santa Giustinia (où nous trouvons un pied de houblon), et enfin nous trouvons des graines qui nous intéressent à Dolomiti Garden, à proximité de Belluno.
Nous retournons ensuite à Taibon, armés d'une petite pelle et de quelques pots, pour ramener deux pieds de houblons sauvages (NDLR : en avril, ils ont été plantés et ont bien repris dans notre jardin). En fin d'après-midi, nous arrivons chez Maria, à Voltago, où nous passons une soirée très agréable - jusqu'au retour de son fils, qui a un peu forcé sur la boisson avec ses amis et qui ne se sent pas bien, mais alors pas du tout : ça inquiète un peu tout le monde, et finalement le grand garçon ira dormir sous la surveillance de papa ! D'autant plus qu'en fait, c'est dans sa chambre que nous dormons !...
Le lendemain matin, dimanche 29, tout le monde a un peu la gueule de bois, et a du mal à se lever - le petit déjeuner est tardif, et nous ne quittons Maria et Emilio qu'en fin de matinée. Au point où on en est, nous faisons des dernières courses au Super W d'Agordo - surprise, nous y croisons les gros, nos anciens voisins. Nous nous contentons de les saluer, leur parler ce serait perdre son temps. 11h15, nous quittons enfin la vallée : voilà, les vacances sont officiellement terminées !
Vu la saison, nous nous permettons une route « estivale » - typiquement, une route qui ne pourrait pas être empruntée en hiver car les cols seraient fermés. Cela donne :
- Agordo > San Pellegrino > Vigo > Costalunga > Bolzano > Merano (+ 3h)
- Pause déj' ...
- Frontière autrichienne > Nauders (pit stop !) > Frontière suisse > Davos (+ 3h de plus)
- Zurich > Basel > Frontière française...
À plus de 20h, dans la nuit noire et complètement vannés, nous nous engageons sur la route vers Belfort, en nous disans que la première occasion de s'arrêter sera la bonne ! Nous trouvons rapidement une forêt qui semble relativement tranquille pour se garer, manger, dormir.
Sauf qu'en pleine nuit, le vent se lève : c'est preque la tempête, et les arbres au-dessus de nous perdent des bouts de branche, ça fait un barouf impressionnant ! Sans compter que j'ai peur qu'on se prenne un peu plus que des brindilles... On reprend la route, et on s'arrête beaucoup plus loin dans une aire à proximité d'un village : ça fera l'affaire pour finir la nuit. Au matin, nous reprendrons la route par Belfort puis Auxerre, pour arriver à Orléans en fin d'après-midi.
Nous y restons 2 jours, mardi et mercredi, et rentrons jeudi à la maison : chez nous, ça sent bon la pomme ! Il faut dire qu'on avait stocké dans la cuisine des cagettes pleines de fruits laissés à mûrir : pommes, poires, pêches, tomates, ... certains ont mûri, d'autres ont moisi, mais dans l'ensemble la récolte a été bonne et bien exploité - en confitures et chutney.































