mercredi 4 sept. 2019, 21:32
Après deux ans sans Italie, alleluia ! Cette année est la bonne. Nous partons pour un sacré périple...
Mercredi 04 : maison -> Orléans. Arrêt famille, nous passons la soirée chez maman.
Jeudi 05 : Orléans -> Pontarlier. Encore la famille, mais l'autre côté ;)

Vendredi 06 : in extremis le matin, dernières courses en France pour faire passer la frontière à diverses victuailles - vin et comté en tête. Cette année, nous innovons : plutôt que de monter vers Bern, nous descendons vers Lausanne et longeons le lac jusqu'à Montreux, d'où on suit l'A9 jusqu'à Brig. Nous y mangeons, et reprenons la route à l'attaque du Simplon : le temps est couvert, un peu de neige tombe.

Le paysage est très triste, c'est souvent l'impression que me donnent ces montagnes suisses de la frontière avec l'Italie : une image de l'austérité. Nous passons la frontière, justement, et descendons vers Domodossola (qu'on passait en train de nuit, avant) puis nous quittons la voie rapide avant qu'elle ne devienne l'A26 : nous suivons la côte du Lac Majeur jusqu'à Stresa - nous garons Partner sous une pluie fine. Une petite balade à pied dans cette cité balnéaire hors saison achève de nous mettre un petit cafard : c'est triste, une ville du sud quand elle est vide et sous la pluie.
Nous reprenons la voiture et prenons la route qui monte vers Gignese, à la recherche d'un endroit où dormir, et pourquoi pas, manger - nous trouvons dans ce village une épicerie Spar tellement italienne, avec tout ce qu'il nous faut : gressins, fromage, biscuits sans huile de palme, jus de fruits... Nous trouverons quelques kilomètres plus loin un coin de nature tranquille où garer Partner à plat pour passer la nuit.
Samedi 07 : le soleil brille, et tout de suite le lac est plus souriant - dommage que nous n'ayons maintenant plus de temps à lui consacrer. Nous redescendons à Stresa et nous contentons de le longer jusqu'à sa pointe sud, où nous attrappons l'A8. À l'approche de Milan, les choses se compliquent : ralentissements, péages tous les 3 km, nous contournons la capitale économique engorgée alors qu'on n'est pas en heure de pointe - vues depuis leur périphérique, toutes les capitales se ressemblent.
Après avoir fait 1/2 tour de périph, nous quittons l'autoroute pour le réseau secondaire aux environs de Paullo, ce qui nous met sur la route « Paullese » : Crema, Codogno, et arrivée à Cremona - c'est notre pause de fin de matinée : on se gare au plus près du centre, et on cherche une librairie. La ville est agréable, il fait beau et chaud, et nous trouvons rapidement une boutique pour nous vendre Sapiens en Italien - c'est pour Aldo.
Nous reprennons la route pour manger dans la pampa, sur une aire pic nic en sortie d'une toute petite ville. Prochaine étape : Mantova, qu'on visite en plein salon du livre, ou je ne sais quelle manifestation culturelle qui rend la ville à la fois vivante et un peu désorganisée. Ici aussi, cela donne envie de flâner.
Repartir est un peu compliqué, heureusement que nous avons les cartes offline et le GPS sur le téléphone... Direction Legnago, et SS434 qui atterrit sous Rovigo : un crochet vers Ferrara, et direction il mare! Enfin, on s'arrête avant, bien sûr : destination Dogato, chez Stefano. Toute la route a été calculée pour passer le WE chez la famille italienne !
On fait une visite chez Enzo et Olivia. La soirée est chez Stefano, et le lendemain dimanche, en matinée il nous amène au Lido, voir Maria Livia à sa boutique de soins esthétiques. On prend un café puis on se promène le long de la mer - on est bel et bien hors saison, les transat' sont tous libres, mais n'ont pas encore été rangés. Stefano nous accompagne chez Giancarlo et Sonia - c'est rare qu'il soit si sociable ! On va saluer aussi Mondo, et sa soeur Alberta qui maintenant vit avec lui.
Lundi 09 nous reprenons la route : l'occasion de se faire flasher près de Copparo (on ne le saura que 6 mois après, par courier recommandé), et de prendre de l'essence à la station la moins chère de la région, indiquée par Stefano - ici, le carburant est tellement cher que cela vaut le coup d'être bien informé. Je tente un SMS tardif à Caterina, qui répond positivement : nous entrons donc dans les Dolomites par Bassano del Grappa / Cismon del Grappa / Mezzano. Notre arrêt pic-nic déjeuner est à Arsie, avant de bifurquer sur la SR50 qui nous amène dans le Val di Primieiro.
Après quelques hésitations, nous trouvons la maison - n'aurait-ce pas été plus simple de nous donner l'adresse plutôt que des indications ésotériques ?... À l'avenir, nous la reconnaîtrons à deux scuptures placées devant, qui ont été réalisées par le compagnon de Caterina. Nous prenons le café et discutons une bonne partie de l'après-midi. Avant de partir, nous faisons un saut à Fiera, où nous prenons un café (bis !), rejoints par Micole.
Nous commençons alors vraiment les vacances : direction Vigo di Fassa. Sur la route du Passo Rolle, on voit pour la première fois les dégâts provoqués par le vent de l'année dernière : des centaines et des centaines de sapins couchés comme des mikados - en fait, ils sont plutôt bien alignés, les mikados. Quelques zones ont été nettoyées, mais beaucoup - même pas inaccessibles, pour la plupart - sont encore dans le même état.
Nous arrivons à Vigo vers 19h : nous hésitons sur le lieu où dormir - au plus près du Val San Nicolo, où le parking n'est pas très plat, ou plus près du village, où les lumières sont trop fortes ? En plus, impossible de trouver un petit resto ouvert. Ce sera pic nic nocturne, et au lit tôt - et finalement, au fond du val.