Dernières courses et retour
Lundi.
Voilà, nous y sommes : le dernier jour de vacances à la Monta. Nous avons décidé de le dédier à des courses en tout genre. Après le petit déj', direction le sud. Notre premier arrêt est à Monego, à l'entrée de Sedico. Nous trouvons un rateau pour pré (introuvable en France), et hésitons sur une casserole type mijoteuse en inox. Le deuxième arrêt est tout proche : l'herboristerie de D. Bond... en regardant attentivement, ça me casse mon mythe : D n'est pas pour Docteur, mais pour Dario. Bref, j'achète ma tisane habituelle, avec en bonus une anti-inflammatoire et une échinacée (pour l'immunité... il nous faudra bien ça cet hiver !).
Direction Santa Giustinia : nous nous arrêtons à tous les vivai (vendeurs de plantes vertes) que nous connaissons. Chez le premier, je trouve une erba luigia (verveine citronée). Chez le second, ... rien. Nous sortons notre arme : OSMAnd, et cherchons « vivai ». Nous voici en chemin vers Cesiomaggiore, vers une nouvelle adresse (je me perds un peu, je dois faire au moins deux demi-tour avant de trouver l'endroit un peu paumé). Ici c'est un peu loin de tout, et à part une vendeuse très sympathique, on n'est pas dérangé par la foule ! Je trouve une absinthe (artemisia absinthium). En discutant plants de vigne avec la vendeuse, voilà qu'on part découvrir quelles variétés elle propose. Nous repartons avec trois beaux plants, tous de variétés différentes. Elle nous indique aussi un magasin : elle nous conseille le sous-sol du Conad de Cesiomaggiore. Nous nous y rendons juste après, et effectivement, c'est magique : il y a tout ce qu'on cherche, et même plus ! Des bottes mi-hautes sérieuses et confortables pour Antoine, une casserole pour remplacer notre vieille ik', et... une bombonne 20 litres ! (en fait, il y avait toute la famille de Dame-Jeanne...).
Nous partons maintenant en quête d'un banc pour pique-niquer : c'est à Villabruna que nous en trouvons un. Pas très glamour, mais suffisant. Nous pensions aller à Feltre ensuite, mais les magasins que nous avons repérés sont fermés le midi, et ne réouvrirons pas avant 15h... nous ne sommes pas patients, et revenons à Agordo faire les dernières courses : l'alimentaire. L'offre du moment est imbattable : 50% sur les molino bianco, même les sexy ! Nous trouvons aussi un panettone Tre Marie... et plein d'autres choses qui atterrissent dans le panier.
C'est l'heure d'un dernier sauna... la mauvaise nouvelle c'est que ce soir nous le partageons avec plusieurs militaires ! Non seulement ça nous laisse moins de place, mais... l'un d'entre eux tousse. Sur le moment, nous n'avons pas fait attention. Mais quelques jours après, on a bien compris d'où nous venait ce gros rhume... qui en fait était un COVID (avec un check sur tous les symptômes possibles officiels)... et qui en fait nous a duré au moins deux moins (merci la version LONGUE). Mais ce soir-là, nous avons juste profité d'un dernier sauna, puis d'une dernière soirée avec Milos.
Mardi.
Ce matin, c'est Mara qui est à l'accueil et qui nous dit au revoir. D'ailleurs, quand on lui demande si le Fedaia est ouvert, elle n'en loupe pas une : « Je vais leur demander, puisque c'est eux qui le ferme ! » et de s'adresser directement au militaire derrière nous : « il est réouvert maintenant le Fedaia ?!... » le gars lui dit oui, oui, mais ne demande pas son reste et sort de l'hôtel. C'est notre tour aussi. Le chargement du « coffre » est rapide, il ne reste que nos deux sacs de fringues à placer, hop, c'est fait, nous sommes partis ! Pour la forme, nous faisons un arrêt au Fedaia histoire de voir à quel point le glacier non-existe de plus en plus.


Aujourd'hui, nous roulerons de 8h30 à 19h30... avec des pauses, quand même ! Surtout le matin : une première pause à Vigo di Fassa pour son Conad (quelques dernières courses alimentaires, en particulier pour manger pendant le voyage), puis un vivai magnifique à Lana, et bien sûr la payse déj près du petit lac où nous avons nos habitudes, maintenant.

Nous passons ensuite en Suisse. Il ne fait pas beau, mais c'est très acceptable pour rouler, et tout ce passe bien : nous décidons qu'il est trop tôt pour s'arrêter là où nous avions dormi l'année passée. Nous continuons, mais cela devient rapidement moins agréable : du côté de Zurich, ça bouchonne. À peine sortie de la large zone de ralentissement, puisque nous bifurquons vers Basel, il ne faut pas bien longtemps pour que le même problème ne se pose à nouveau : bouchons, rebelotte. La lumière passe en mode « golden hour » alors que nous faisons encore et toujours la queue sur les autoroutes de Basel... Mais enfin, cela se libère, et nous roulons vers la France sans entrave. Il est peut-être 19h quand nous passons la frontière. Un peu plus loin, comme à chaque fois qu'on passe ici, on se trompe de sortie. Mais c'est en suivant cette obscure petite route qu'on tombe rapidement sur un spot idéal pour cette nuit : un terrain de foot au milieu de nulle part. Et puis la nuit tombe : il n'est pas l'heure de faire la fine bouche ! Au final, l'endroit s'avèrera très calme : parfait.
Mercredi.
Après une bonne nuit de sommeil, nous voici à repartir vers 8h30, pour une arrivée vers 17h. À Orl', le frangin est toujours « enrhumé ». N'aurait-il pas un COVID, lui aussi ?! Nous faisons une escale de deux jours en famille, avec une visite chez Jacqueline, mais sans réussir à voir Denise, trop « occupée » mais surtout trop fatiguée...
Samedi.
Nous profitons du grand marché du samedi matin pour y faire quelques courses plaisir, en particulier des shitakes ! Puis nous reprenons la route du retour - je conduis dans un état assez second, sans doute un peu de fièvre et avec le nez transformé en robinet. À notre retour, nous faisons un petit tour du propriétaire et des popotes... il a fait moche pendant qu'on était absents : rien n'a poussé !...



































