Dolomiti Geeks

Déracinement de (veli)bobos parisiens rempotés en pleine nature.

vendredi 6 mai 2016, 22:32

Bricolage de Partner

Voilà, le Partner est officiellement à nous, et nous sommes allés le chercher dans le Doubs lundi... nous aurons des plaques du 25 ! Nous avons bien sûr fait escale à Pontarlier, où nous avons bien regardé l'aménagement du WV de nos amis - même si c'est évident que nous n'allons pas jouer dans la même court en terme de dimensions et donc d'équipement !

Mardi, nous étions déjà sur la route - d'ailleurs, on n'avait même pas 500 km au compteur du Partner qu'on se prennait un flash vicieux à 1 km/h de trop, bref! - vers Orléans, et mercredi nous étions dans un grand magasin de bricolage pour faire découper nos planches de contre-plaqué...

Ce jeudi, nous avons déjà bien avancé : plancher isolé et recouvert d'un cm de bois hydrophobe, et deux coffres montés... voici une photo du travail en cours :

Partner

Après beaucoup de jus de cervelle et de consultation du forum Traffic aménagé, nous avons opté pour deux coffres qui supporteront en mode nuit des planches placées de telle sorte qu'on ait un lit au-dessus de nos affaires. Le coffre à gauche est décallé en profondeur pour qu'on puisse s'asseoir jambes dehors, cul dedans (et tête protégée des intempéries) pour pic niquer par exemple...

Pour l'instant, c'est inachevé et rustique, mais l'idée c'est de pouvoir tester Partner en mode nuit pendant notre trajet du retour - il faut donc faire vite !

vendredi 29 avril 2016, 22:32

Jeanne

Après avoir visité vendredi dernier quatre concessionnaires et fait 3 essais - Fiat Doblo, Renault Kangoo, et Peugeot Partner - nous avons plié la recherche en une journée, et dégainé sur LA voiture qui correspondait à tous nos pré-requis (et la liste était longue).

Après cette folle journée, nous nous sommes arrêtés à Besançon pour une nuit, et avons repris la route samedi pour Orléans. Depuis, c'est le squat' chez les parents, qui eux sont en Italie ! C'est presque du gardiennage de maison : on s'occupe un peu du jardin (et hop, la pelouse, le lierre, les petites saloperies qui poussent entre les pierres : à la déchet' !), on fait un peu de vélo, ... on attend surtout que la banque fasse le virement pour qu'on puisse aller chercher la voiture !

En attendant, nous voilà déjà le vendredi 29 avril, et sur les bons conseils de maman, nous sommes allés voir l'entrée de Jeanne d'Arc dans la vieille ville...

Jeanne

Grand bien nous en a pris, le tout petit cortège était accompagné de trois écossais en kilt, cornemuse sous le bras, qui ont entonné sur tout le trajet des morceaux qui vous amènent directement dans les landes bretonnantes... j'adore ! Après une halte au temple protestant, le cortège a continué sont chemin vers la cathédrale illuminée.

Cathédrale

Le cortège n'était quasiment pas sécurisé - et c'est tant mieux, cela donne une belle proximité avec les protagonistes ! - mais à l'entrée de la cathédrale, un cordon de policiers faisait mine de regarder les sacs des badauds.

L'intérieur était déjà bondé, bien entendu décoré des tous les drapeaux et blasons frappés des armes des maisons qui ont aidé Jeanne dans la reconquête, et surtout... éclairé de couleurs vives, bleu, violet, qui ne chassaient pas la pénombre. L'effet était très réussi, et quand les écossais sont entrés en jouant Amazing Grace, j'en avais les larmes aux yeux !

Suite à quoi, nous avons assisté à l'entrée de Jeanne à cheval dans la cathédrale, attendue avec impatience par le public qui l'a applaudie chaudement - enfin, ceux qui ne prennaient pas de photo !

Jeanne dans la cathédrale

Nous avons ensuite quitté la cathédrale, délaissant les textes et les poèmes pour une petite balade nocturne dans la rue Jeanne d'Arc, et en remontant vers la place du Martroi, nous avons eu la surprise de tomber sur une Nuit Debout orléanaise... alors certes, toute petite, à peine dix quidams, mais néanmoins, une Nuit Debout !

jeudi 21 avril 2016, 21:32

Sur la route

Voilà quelques jours que nous épluchons tous les sites d'annonces : nous sommes à la recherche d'une voiture qui saura remplacer schénic. Parce que ma voiture de Maman furet donne quelques signes de fatigue... et que nous avons des envies d'utilitaire. Oui oui, vous avez bien lu : d'utilitaire. La bmw Z3 ça ne sera pas encore pour cette fois ! ;)

Nous voilà donc sur la route, et nous testons pour la première fois le trajet Taibon - Pontarlier en 0% péages (excepté la vignette suisse, que nous avons déjà sur le pare-brise).

Objectif : ne pas passer par le Brenner, mais de Bolzano rejoindre la vallée de Merano, passer en Autriche par le col de Resia, et éviter encore le tunnel payant de 15 km via la petite route de montagne.

Eh bien comme prévu... ça a été long ! Le parcours était estimé initialement à + 2 heures sur le temps habituel, et effectivement, nous sommes arrivés 12 heures après l'heure du départ. D'habitude pour estimer l'heure d'arrivée, il suffit de glisser un "1" devant : départ 8h, arrivée 18h... psychologiquement, c'est mieux !

Il faut dire que nous avons cumulé les bouchons : près de Merano, d'abord, où nous sommes restés 30 bonnes minutes à l'arrêt complet - ils refaisaient la route. Ensuite, en Suisse - après Zurich et près de Bern... assez habituels, ceux-là, sauf le dimanche. Enfin le dernier, et pas des moindres : la frontière de Vallorbe. Une catastrophe ! Près de 45 minutes pour franchir 2 km... Au final, le trajet a été rallongé 2 heures à cause les bouchons. Rah.

Malgré tout, pas de regrets : la météo était au beau fixe, les paysages agréables, les pommiers du Trentino étaient en fleurs... et la route avec moins d'autoroute, c'est moins de vitesse, moins de stress.

mercredi 20 avril 2016, 22:32

Mets de l'huile !

A notre arrivée dans l'appartement, nous avions fait le choix d'un parquet huilé. Nous ne le regrettons pas ! Surtout pour sa belle couleur miel, et son apparence naturelle... mais ça demande un peu d'entretien. En particulier, deux fois par an pour les premières années, il est bon d'en "remettre une couche"...

A l'occasion de notre très prochain voyage en France, nous avons donc entrepris de déplacer tous les meubles du salon-cuisine et de faire le grand nettoyage de printemps du parquet au savon noir... après le passage l'huile de lin, il était absolument magnifique !

Parquet

Voilà, nous sommes prêts à partir, et nous lui laissons le temps d'imbiber l'huile pendant notre absence. A notre retour, le bois était parfait !

samedi 16 avril 2016, 22:32

Sasso Bianco

A nouveau, une rando mi-sentier / mi-neige... pas des plus agréables, mais allez, quand on peut marcher avec des amis, ça ne se refuse pas ! En l'occurence, nos amis hoteliers et photographes souhaitaient mitrailler le panorama du Sasso Bianco. L'idée était tentante, mais peut être pas de saison...

Bianco

Nous sommes partis de Caracoi Agoin (1265 m), un hameau situé au-dessus de Santa Maria delle Grazie, dans lequel Alessandro y a laissé sa voiture. Le début de la balade est en forêt et débouche après 30/45 min sur le hameau de Bramezza, dont la plupart des maisons et des granges semblent abandonnées, et attendent patiemment soit de s'écrouler, soit qu'on s'intéresse à elles... il faut dire que bien qu'aucune route goudronnée ne parvienne jusque là, le site est magnifique et offre une vue en surplomb du lac d'Alleghe. Alors si vous aimez la tranquilité...

Suite à quoi, le sentier attaque droit dans la pente, et nous amène à un bivouac : la Casera Bur (1632 m). Le chemin devient encore pire, il est même cimenté pour éviter son érosion trop rapide, et une rambarde vient même le border par endroits... tout cela pour arriver à Tabia Forca (1849 m) où l'on peut prendre une pause bienvenue. La vue porte sur l'emplacement d'où est venu l'éboulement qui a créé le lac d'Alleghe il y a près d'un siècle. Et malgré le temps qui a passé, on ressent encore la dévastation dans le paysage...

On ne se laisse pas abattre, et on continue... mais il y a maintenant de plus en plus de neige, et nous passons devant les petites granges de Tabia Lariz (1960 m) figées dans un aspect encore très hivernal. On continue encore, dans le froid et le gris... assez lassés et pris par le temps, jusqu'à s'arrêter finalement à l'intersection avec le sentier 682. Le Sasso Bianco, ce sera pour une autre fois !

dimanche 10 avril 2016, 22:32

Pont, etc.

Après une semaine de mauvais temps, il était temps de revoir le soleil ! Il s'est montré aujourd'hui, dimanche... enfin !

Le temps semble printanier, mais avril, ne te découvre pas d'un fil !... euh, je veux dire : en avril, il n'est pas encore temps de randonner en altitude. Nous avons dons simplement été faire un petit tour de reconnaissance au fond du val San Lucano : 7 km de schénic, histoire qu'elle prenne l'air elle aussi, et hop, en route.

Nous avons coupé directement dans les bois via le raccourci, monté d'un bon pas en 20 minutes, et peu de temps après, nous arrivons à Pont.

Pont

Et là, c'est splendide ! La cascade s'étend devant nos yeux comme jamais auparavent... un belvédère a été construit pendant l'automne, et les arbres qui poussaient en contre-bas ratiboisés. Alors que nous avons fait cette balade une bonne quinzaine de fois (plus ?), c'est la première fois que nous admirons cette chute d'eau dans son intégralité, et c'est étrange comme cette masse imposante (elle fait facile 50 m de haut) a pu jusqu'à présent passer presque inapperçue !

Nous avons ensuite essayé de rejoindre la Baita Malgonera, mais après avoir fourni 80% de l'effort sur une pente raide tellement raide qu'elle en est détestable, nous sommes arrivés devant un énorme torrent qui nous aurait à coup sûr mouillé les pieds. Il faut dire qu'avec les pluies de cette semaine, le ruissellement est à son comble - même notre torrent, devant nos fenêtres, a repris des couleurs et de la hauteur.

Demi-tour, donc, et direction le fond du val via le sentier local non marqué. Nous déjeunons sur le banc d'un châlet fraîchement reconstruit qu'on affectionne particulièrement - il a vue sur le monte Agner et est exposé en plein soleil. Au menu, pain complet maison et noix, et en dessert, cookies maison. Léger mais efficace.

Nous continuons les pieds encore au sec et au soleil pendant un petit kilomètre, avant de croiser des ruisseaux débordant d'eau, puis finalement tellement de neige que mes chaussures basses ne résistent pas longtemps et se mettent au diapason.

Après avoir retrouvé la route forestière elle aussi encore eneigée, nous bouclons la boucle, et rencontrons un homme qui nous demande l'état du chemin... de fil en aiguille, on se retrouve à parler en français avec lui : il est de Trévise, et semble bien connaître la région. Ah, ces italiens, tellement bavards ! :)

Après 3h30 de balade, nous rentrons prendre le soleil sur notre balcon. Admirez un peu la vue ! J'aime particulièrement cet arbre blanc en fleurs, et deux Magnolia grandifolia qui ne tiennent pas sur cette photo : un de chaque côté...

Vue

Sans oublier le jardin : cette année nous avons déplacé le carré des fraises, et monté un tunnel. A notre grand désespoir, nos semis de laitue, roquette, pourpier et persil n'ont pas l'air d'être les plants les plus robustes... allez, nous parions sur les radis tout récemment ajoutés !

Jardin

dimanche 3 avril 2016, 22:32

Les Mines de Val Imperina

Avec ce temps qui devient plus clément, il est temps de ressortir les vélos ! Pour la reprise, nous n'avons pas fait d'excès, avec un petit mix bitume et route forestière... direction : les Miniere !

Pour ceux qui ont loupé les 262 posts précédents et en particulier celui où je parlais du passé minier de la région, petit résumé : jusqu'au début des années 60, un gisement important de cuivre et d'argent était exploité à proximité d'Agordo, dans la "Valle Imperina", et ce depuis des temps immémoriaux : des documents du début du XVe siècle mentionnent son existence, mais elle aurait été en activité depuis l'époque romaine...

Le site a longtemps été géré directement par la Sérénissime qui y trouvait une activité à la fois lucrative et stratégique - au XVIIIe siècle, cette mine approvisionnait Venise pour moitié du cuivre nécessaire pour fondre ses canons en bronze. La mine a fait vivre jusqu'à 600 personnes vers 1800, auxquels on peut ajouter plusieurs centaines d'autres, pourvoyeurs de bois et de charbon, transporteurs, marchands... Pour ce qui est de l'histoire off the records, un voisin nous a dit que de nombreux mineurs étaient des prisonniers, et que les habitants de La Valle Agordina étaient spécialisés dans les postes de mâtons, chargés de la surveillance... Vous pensez bien que je n'en n'ai bien sûr pas trouvé trace dans les dépliants !

Le procédé d'extraction était particulièrement polluant, et a généré en particulier de l'acide sulfurique en quantité... des photos prises au début du siècle précédent montrent un val sans végétation, les arbres ayant été non seulement victimes de la déforestation nécessaire pour produire le charbon des fourneaux, mais aussi des pluies acides.

Miniere

Notre promenade d'aujourd'hui prouve que même si la végétation a repoussé, le sol est toujours gorgé de matériaux pollués !

Miniere

Parmi les 16 derniers bâtiments de la mine, de nombreux sont en ruine ou prêts à s'écrouler, mais d'autres ont été réhabilités - merci les fonds européens ! - dans une optique de conservation du patrimoine industriel.

Par contre, les deux puits fermés depuis 1962 s'écroulent rapidement et ne pourront plus être sécurisés pour les rendre visitables : le torrent Imperina s'écoule dans les galeries avec une puissance décuplée depuis que son eau n'y est plus évacuée mécaniquement par une grande roue, et elle ronge les poutres de soutainement. Le passé de l'Agordino s'enfouit profondément sous terre...

dimanche 27 mars 2016, 22:35

Sagra di Pasca

Les journées ralongent, et mieux encore que le retour de la "deuxième journée", le soleil passe maintenant au-dessus du monte Agner ! L'ambiance se réchauffe, et encore un peu plus du côté des pré-alpes, où les fortitia fleurissent... encore quelques jours de patience, et leurs fleurs jaunes seront écloses aussi à Taibon ! C'est sûr, l'hiver touche à sa fin - même si ici, il prend plus de temps à s'éclipser : il remonte graduellement dans les montagnes... ça pourrait bien prendre jusqu'à fin juin.

L'autre signe printanier qui ne trompe pas ? La Sagra di Pasca est de retour ! Les forains sont arrivés en début de semaine, et ils ont monté les attractions en quelques jours, à commencer par la sono qui crache depuis de la musique bas de gamme à plein volume. Un grand chapiteau (la tendone) a remplacé le Campo di Ghiaccio (la patinoire éphémère à ciel ouvert, montée chaque année de décembre à mi-mars) : il juste trône sur l'esplanade derrière la fête foraine, à la lisière de la forêt.

La Sagra, c'est l'évènement annuel de Taibon : LE rendez-vous incontournable de la fête de Pâques... mais il faut bien l'avouer, dans la catégorie beauf - ce qui ne nous empêche pas d'y participer : pour une fois que ça bouge !

De manière assez inexplicable pour un pays encore si croyant, la fiesta commence en pleine semaine sainte, et bat son plein tous les soirs du vendredi saint au dimanche. Au programme : apéro avec DJ, polenta et grillades, suivis d'une soirée musique live, et bien sûr, plusieurs stands brasseries qui écoulent de la bière allemande en quantité industrielle.

Nous avons choisi d'assister tout particulièrement au lancement de la fête le vendredi soir. Surtout après que j'aie entendu le programme exact dans une publicité de Radio Più - la radio locale, dont les studios sont situés à 200 m de chez nous -, publicité débitée tambour battant par la Maire de Taibon elle-même !... et qui précisait que vendredi soir, elle faisait l'ouverture avec Renato.

Sagra de pasca (photo d'Antoine)

Renato, c'est son mari. Et oui : c'est bien la Maire de Taibon qui se produit sur scène ! Elle a interprêté son CD, sorti depuis peu, et en vente (exclusivement ?) au bar du patelin. Un groupe de musique 100% taiboner... il faut dire que son mari est musicien de carrière et qu'il joue très bien. Et on peut même dire que c'était très écoutable ! :)

Le dimanche soir jouait pour la clôture la tête d'affiche d'un autre genre : l'indécrottable Selena Valle - je pense qu'elle joue ici depuis 15 ans !... Musique de bal pop d'une autre époque, elle fait l'unanimité chez les vieux couples de danseurs du village... il faut voir comment ils ont envahi la piste dès les premières mesures ! Bon, sur nous, ça a fait l'effet inverse : on a écouté le premier morceau, puis on a fuit jusqu'à notre bar habituel, exceptionnellement blindé !

samedi 26 mars 2016, 22:35

A Taibon

Ce n'est pas toujours la peine d'aller bien loin pour profiter de belles vues... nous avons fait la découverte aujourd'hui d'un nouveau sentier sur les hauteurs de Taibon (c'est à dire à maxi 30 min à pied, montre en main, de chez nous), où un petit malin a complètement retapé sa "grange secondaire" posée dans une prairie parfaitement exposée... j'avoue qu'elle me fait bien envie !

Taibon

L'ambiance était toute printanière, et même si la végétation est encore maronnasse, c'est la saison où ces petites fleurs violettes éclosent partout dans les sous-bois.

Taibon

D'ailleurs, nous sommes peut-être un peu en manque de verdure, car nous nous sommes lancés dans la culture en intérieur de radis, épinards et persil, et avons rappatrié "au chaud" avec nous tous les pots de géraniums, y compris ceux que j'avais mis à hiverner.

Comme le persil se faisait attaquer par les pucerons, nous y avons installé quelques coccinelles récupérées dans le coffre qui masque notre bouteille de gaz sur le balcon... situé de l'autre côté de notre poelle à bois, c'est une bonne planque très côtée !

Il y a une dizaine de jours, elles ont commencé à copuler... impossible à louper, ça n'arrêtait pas. Suite à quoi, au vu du beau temps, elles donnaient des signes d'impatience et des envies d'évasion, aussi nous les avons laissé sortir.

Et voilà que leurs larves colonisent maintenant le persil ! Elles sont encore plus voraces que leurs parents ailés (rien que leur look de baroudeuses-tueuses le laissait présager), et il me semble qu'elles ont déjà éradiqué les pucerons en seulement quelques jours... que vont-elles bien pouvoir se mettre sous la dent maintenant !? Il va falloir qu'elles soient patientes, parce que dehors, rien ne pousse... alors en attendant, on les garde au chaud !

BB Cox

dimanche 20 mars 2016, 22:35

Forcella Nuvolau

Aujourd'hui : plus loin, plus haut, plus fort !... avec pour la première fois cette année : la belle balade qu'on surnomme "du monsieur de Bolzano". Son petit nom vient du fait que nous avions remarqué qu'un propriétaire d'une petite grande d'alpage située sur le tracé de cette balade laisse garée sans doute toute le week-end sa voiture immatriculée BZ...

L'itinéraire :

Route : 0h35 sur la route du Falzarego
Parking : juste avant Castello 
Sentier CAI jusqu'aux crêtes... 

Le début de la randonnée est particulièrement engagé, il faut avoir des jambes, du coeur et du souffle ! Mais après 45 minutes d'effort intense, nous arrivons près de la fameuse petite grange du "monsieur BZ". Aujourd'hui, il n'était pas là, mais il avait déneigé sa table en bois extérieure, et nous nous sommes tout simplement installé "chez lui" pour une petite halte avec panorama orienté plein sud...

Puis, nous avons continué les crêtes jusqu'à atteindre un panorama encore plus vaste pour prendre notre pause déjeuner. Nos voisins se tartinaient de crême solaire, et là, j'ai eu un doute : banco, j'avais oublié la mienne. Tampis !

Marmolada

Par cette journée printanière, le soleil nous a tellement réchauffé que nous avons mangé en "petite tenue", c'est-à-dire juste en polo merinos. Nous nous sommes un peu fait violence pour repartir - nous étions tellement bien... - et avons commencé par monter encore un peu pour admirer la vue du côté du Nuvolau (dont on voit le refuge homonyme sur son sommet). Dans ce paysage, qu'on se sent tout petit !

Nuvolau

Nous avons remarqué des traces de raquettes qui passaient plus bas dans la poudreuse, et semblaient rejoindre le début des crêtes : nous avons donc tenté la boucle, un beau trajet fatiguant mais qui offre une belle variante ! Suite à quoi, il ne restait plus qu'à redescendre la partie bien raide en forêt, une tâche particulièrment éreintante pour les jambes en raquettes...

Finalement, nous avons passé près de 4h30 dehors. Et comme de bien entendu : banco, sans crême solaire (mais avec mes lunettes), j'y ai gagné une tête de panda !... :)