Sur la route
Nous revoici sur la route, pour un voyage en France à nouveau ! Nous profitons d'impératifs administratifs pour rallonger le séjour et faire un peu de tourisme alternatif.
Pour cela, nous avons commencé par terminé en un rush final une première version de Partner, car le mauvais temps n'avait pas facilité le bricolage... ce qui fait qu'on a tout fait un peu en mode "dernier moment" : peinture des coffres, pose d'un lino sur le sol, couture d'un double toit version prototype (avec un tissu qui n'est pas le définitif). Ce qui fait que nous sommes bien partis le jour J qu'on s'était fixé... mais à 18h.
Heureusement, partir en fin de journée c'est maintenant tout à fait possible avec Partner ! Nous avons donc roulé vers Bolzano et Merano, puis nous avons entrepris le début du col du Stelvio. Vers 21h avec la nuit tombante, nous nous sommes arrêtés tout bonnement dans un petit parking qui permet de partir en rando, à peine caché derrière un virage en épingle (le n° 44 si ma mémoire est bonne).
Le temps était à la grisaille et le panorama était très encombré de nuages, mais un banc invitait à sa contemplation, aussi nous n'avons pas résisté à l'idée s'installer pour dîner. C'était beau, mais pas bien chaud... de fil en aiguille, je me suis couchée en ayant froid, et j'ai payé le prix cher : le froid m'a accompagnée toute la nuit.
Car nous avons beau avoir de très bon matelas et d'excellents duvets en plume d'oie, la règle d'or, c'est de se coucher en ayant déjà chaud ! Le couchage ne réchauffe pas, il permet de conserver sa propre chaleur.
Bref, le lendemain matin, à 7h nous étions déjà au taquet. Partner indiquait 5° C, et le temps était toujours à la pluie. Après un solide petit déjeuner, nous avons pris la route impressionnante du Stelvio.

A peine quelques virages plus loin... la neige tombait ! Et arrivés au col, nous avons croisé quelques skieurs. Il faut dire qu'il culmine à 2757 m, c'est à dire aussi haut que la montagne qu'on voit chez nous depuis notre balcon... mais la nôtre ne se grimpe qu'à pied sur les 1700 derniers mètres !
Après quoi, nous nous sommes dirigés vers la Suisse, et avons franchi le FuornPass puis le FlüelaPass. Après près de deux heures de route de montagne, la route tombe plus tranquillement vers Davos. Encore une grosse demi-heure de petite route vers Landquart, et nous rejoignons les autoroutes suisses. A ce propos, nous payons notre deuxième vignette suisse de l'année : hey oui, Partner n'en était pas équipé !
Après ça, la partie est presque gagnée : 1h30 pour Zurich (notre point de repère : le pont Mövenpick !), puis un peu moins de 3h encore et nous sommes à Pontarlier. Avec les pauses incluses, nous sommes arrivés un peu après 15h30, l'heure parfaite pour une petite sieste !












