Dolomiti Geeks

Déracinement de (veli)bobos parisiens rempotés en pleine nature.

samedi 19 mars 2016, 22:35

Le rayon

Après cela, je dois dire que nous étions pas mal fatigués ! Accueillir chez nous, cela nous prend pas mal d'énergie, et quand c'est fini, ça nous fait toujours comme un petit effet de décompression... un coup de mou !

Résultat, malgré le très beau temps (eh oui, la météo est repassée au bleu fixe !) nous avons mis un temps monstrueux aujourd'hui à sortir nous balader. En fin de journée, nous avons donc pris une option de balade à proximité : le Passo Duran.

Duran

Nous y avons croisé une foule de gosses et leurs parents qui en redescendaient, la plupart en luge : comme l'année dernière, c'est l'école maternelle d'Agordo qui avait organisée une sortie avec déjeuner au refuge !

Mais après ces quelques retardataires, nous nous sommes retrouvés seuls dans la forêt, et avons pu apprécier dans la tranquilité ce bel effet des derniers rayons du soleil dans le ciel...

Duran

jeudi 17 mars 2016, 23:47

Un peu de visite !

Quand nous ne venons pas en France, c'est la France qui vient à nous !... et présentement, ce sont mes parents qui viennent nous faire une visite hivernale. L'occasion de réviser les classiques, mais aussi de leur faire découvrir quelques nouveaux coins... eh oui, venir en vacances dans les Dolomites depuis près de 40 ans (plus ?), et avoir toujours des choses à y découvrir, c'est pas super ?! :)

Bon, il faut bien dire que la météo n'a pas toujours été conciliante ! En particulier au début de leur séjour, ce qui leur a laissé du temps pour récupérer après le voyage de nuit en thello.

Valfredda

A la première occasion, nous avons frappé fort : petite balade en raquettes au Valfredda, c'était une première pour maman qui s'est très bien débrouillée !

Valles

Quelques jours plus tard, nous avons marché au Passo Valles, mais la zone était battue par un vent froid assez fort... nous n'avons pas poursuivi trop loin la balade. En fin d'après-midi, nous avons fait un petit tour agréable au fond du Val San Lucano, à Col di Pra, où nous avons suivi une courte piste de "sci alpinisme" damée mais dont la neige était molle, la fonte déjà bien amorcée...

Agner

Le lendemain, nous avons reçu le cousin pour un déjeuner en famille franco-italienne, suivie d'une petite balade digestive sur les bords du lac d'Alleghe.

Puis malgré une météo assez grise, nous avons poussé jusqu'à Cortina où nous avons très bien déjeuner au "El Zoco". Le patron nous a raconté que c'est Catherine de Médicis qui, amenant avec elle ses cuisiniers à la cour, aurait appris aux français comment manger la viande de boeuf saignante - aussi, la cuisson "bleue" est en fait une cuisson "à la florentine". Mais quel dommage que les toscans n'aient pas enseigné ça aussi au reste de l'Italie !... ;-)

Après quoi nous avons poussé un peu vers Misurina, puis pendant que maman écumait la Coopérative de Cortina, sommes revenus avec papa vers le Passo Falzarego faire une randonnée de plus de 2h30 en raquettes vers le Rifugio Dibona. Une belle balade assez physique ! Chapeau au papa d'avoir si bien tenu le choc !

Enfin, le dernier jour a été consacré à une virée vers le sud : nous avons traversé les gorges du Val del Mis, au fond desquelles nous avons fait une visite aux Cadini del Brenton, ces "marmittes" de roche karstique creusée par les cascades (niveau spectaculaire, elles sont très loin derrière Plitvice, mais elles dérivent du même phénomène de dissolution des calcaires dans l'eau).

Cadini del Brenton

Malgré l'absence de lumière - il faut dire que le site est orienté plein nord - nous avons bien profité de l'endroit, seuls visiteurs dans ce décor étonnant ! Nous avons roulé un peu (trop) rapidement ensuite vers Fiera del Primeiro via le Passo Cereda (1361 m seulement) pour rattrapper notre retard : nous avions rendez-vous avec le cousin pour lui rendre son téléphone, oublié l'avant-veille chez nous... et nous avons eu la bonne surprise d'y rencontrer aussi sa soeur et sa mère.

Et voilà, les 10 jours sont passés bien vite...

jeudi 3 mars 2016, 23:47

Fassa Falcons

C'est en discutant sur Whatsapp avec notre ami hôtelier (en général, on parle essentiellement de sites internet - oui, je sais...) qu'il fini par me fournir une information décisive pour la soirée : son frère joue ce soir à Fassa. En Play Off de série A ! En d'autres termes, dans une équipe qui correspond beaucoup plus à son niveau.

C'est une information qu'on attendait, alors il va sans dire que nous n'hésitons pas : nous décidons de chambouler nos plans (c'est-à-dire ne pas faire de feu dans le salon en prévision d'une soirée pantoufles) pour aller le voir jouer, même si c'est à une bonne heure de route. Heureusement, c'est une heure de route facile, nous l'avons déjà parcourue la semaine dernière pour aller voir à quoi ressemble la série A.

Bien emmitouflés - j'avais eu sacrément froid la dernière fois ! -, nous partons hyper à l'heure et tout sourire : exceptionnellement, le lecteur de CD de schénic est coopératif et accepte de lire Bring on the Night de Sting ! Nous avalons les premiers kilomètres tout en discutant, et aux alentours d'Alleghe, j'envisage même un arrêt à l'hôtel du copain, quand la vue du panneau des "Viabilita Passi" me fait froid dans le dos.

Je lève le pied et m'arrête à la station service toute proche. "Le Passo Fedaia est fermé ! On fait comment ?!..." On avait oublié un détail : la neige était à nouveau tombée cette nuit en quantité, et habituellement dans ces cas-là, le Fedaia est fermé pour risque d'avalanches. Oups. C'est le cas.

Option un : on fait demi-tour et on attaque le San Pellegrino : au moins 1h30 de route. Option deux : on continue, on passe par Arraba, le passo Pordoi, et on descend sur Canazei : au moins... euh, je sais pas... Waze, tu sais dire combien ? 1h15 ? Adjugé !

Maintenant que c'est décidé, il ne reste plus qu'à rouler : il est 20h, le match commence dans une heure, et on sait qu'on est déjà en retard - il ne reste plus qu'à savoir de combien ! Car les autres cols sont annoncés ouverts, mais avec la mention "chaînes obligatoires"... ce qui laisse présager du pire pour l'état de la chaussée !

Je dépasse Caprile, arrive à l'intersection, et là, en moins de 5 minutes, on arrive déjà sur une partie très mal déneigée, à vrai dire, on voit beaucoup plus de neige que de goudron... après cette petite route secondaire, je rejoins enfin la route principale en balcon : son état n'est pas meilleur, c'est même pire... entièrement recouverte de neige tassée, par -5°C. Pas grand monde sur le route, ça va sans dire. A Arraba, on commence à s'interroger... est-ce bien raisonnable ?!

Allez, on continue ! Le Passo Pordoi est marqué "ouvert", c'est presque rassurant, alors c'est le moment de se prouver qu'on sait rouler sur des pentes de 15% recouvertes de 5 cm de neige tassée !!! Pour l'instant la montée ne me fait pas peur, car il faut bien dire que les pneus neige, c'est une tuerie : pour peu qu'on ne dépasse pas les 30 km/h, schénic a une adhérence de fou - sauf sur les plaques de verglas, j'avoue, il y en a une qui nous a fait un petit battement au coeur, ensuite j'ai repéré et évité sagement toutes les autres. La seule chose que je redoute en montée, c'est le ralenti : si schénic s'arrête, elle ne repartira pas sans qu'on lui mette les chaînes (or maintenant qu'il fait -8°C dehors, j'aimerais autant éviter). Heureusement, on ne croise qu'un seul véhicule en descente, et j'ai toute la route pour moi !

Voilà, nous sommes en haut... il ne reste plus qu'à redescendre ! Là, je fais encore plus attention : pas envie de descendre en glissades, alors dans les épingles je me limite à du 20 km/h, en mode hyper prudent. Dix virages plus bas (le col en compte une trentaine), je vois la lumière de phares : comme c'est un virage en intérieur que je m'apprête à prendre, je freine au max en prévision de notre croisement, car cette fois-ci je vais devoir garder ma droite. Et là, une voiture de kéké blanche avec aileron arrière surgit à pleine vitesse, virage en dérapage, arrive en plein sur ma voie et s'arrête à 2 cm du nez de schénic !...

Assez près pour qu'on distingue clairement la tête du conducteur ahurit de croiser quelqu'un sur son circuit perso façon Tropée Andros... non mais je rêve ! Heureusement, j'ai pilé à temps, heureusement, il a vachement bien maîtrisé son bolide. Il recule, je lui fais un petit merci de la main (littéralement, "merci connard d'avoir évité de défoncer schésché alors que tu joues avec la vie d'autrui"), et je repars. Là, c'est sûr, on a gagné l'immunité pour la soirée, limite on pourrait rouler deux fois plus vite, c'est sûr il ne peut plus rien nous arriver !... Bon, on reste prûdents quand même, c'est plus sûr.

21h15, soit dans un temps exactement conforme aux prévisions, nous entrons dans la patinoire de Canazei : le premier tiers temps est commencé depuis 8 minutes, le tableau des scores marque 0-1, on n'a presque rien râté - c'est tout à fait décent. On s'installe, on regarde du côté des joueurs... tu le vois, toi ? Manquerait plus qu'on se soit déplacé pour rien ?! Ah si, regarde, il est là !

Voilà, s'en suit une bonne partie de hockey : du vin chaud, exceptionnellement aussi du thé pour ne pas trop picoler (il faut penser au retour !), des fautes imaginaires siflées par les arbitres (ce soir, essentiellement en faveur de Fassa), d'autres complètement ignorées, un public qui insulte les arbitres (Truco!...), des buts, du suspense... le premier tiers-temps se conclue à 1-2, à la reprise Vipiteno marque un but de plus, puis il ne se passe plus rien de tout le second tiers-temps : côté Fassa, l'entraîneur fait jouer exclusivement les deux premières équipes qui pourtant n'ont pas de solution à proposer, pendant que les autres joueurs font banquette... Au troisième tiers-temps, Fassa marque enfin et recolle au score, 2-3, redonnant un second souffle à l'équipe : on voit enfin jouer Manuel plus souvent, et même, associé avec de meilleurs joueurs... il faut bien avouer qu'il a la classe et du panache sur la glace ! On est fans. A quelques minutes de la fin, Fassa égalise, puis prend la tête sur le score final du match : 4-3, bien aidés par l'arbitre vous diront certains...

Voilà, il est 23h30 et il ne reste plus qu'à rentrer. Cette fois-ci, nous descendons tout le val di Fassa, extrêmement bien déneigé et sans prequ'aucune circulation, un vrai billard, et attaquons le San Pellegrino, lui aussi très roulable, même si la neige est bien présente sur les hauteurs. Au passage de Falcade, le plus dur est fait, il est déjà 00h30, et... ah, banco, contrôle de police. Il ne manquait plus que ça !

Les Carabinieri, ce ne sont pas mes préférés, ils sont courtois, certes, mais pendant que l'un trifouille mes papiers pendant bien 10 minutes à l'arrière de leur voiture (s'il interroge un réseau pour faire je ne sais quel contrôle, au vu de la 3G locale, je comprends que ça prenne une plombe...), l'autre fait le planton à côté de nous avec sa carabine. C'est pas amical.

Voilà, on nous rend nos "documenti", et c'est reparti, on va enfin pouvoir se mettre au chaud sous notre plus grosse couette, et avec bonus bouillotte pour moi - il va bien falloir ça pour me réchauffer après cette soirée givrée !

mardi 1 mars 2016, 17:23

Poudreuse au Scarpa

Nouvelles chutes de neige sur les Dolomites, et ce jusqu'à Taibon : nous devenons experts de la pelle à neige... en contrepartie, dès que la météo est favorable, nous profitons d'une belle poudreuse en altitude !

Aujourd'hui, pour la première fois cet hiver, nous avons fait une visite de courtoisie au refuge Scarpa, situé sur les pentes de l'Agner opposées à nous. Comme à l'automne, nous avons choisi de monter par le sentier en forêt, très peu enneigée aux alentours de Frassene. Mais si nous avons commencé à marcher en simples chaussures de rando, nous avons très rapidement du sangler les raquettes !

La montée n'est pas de tout repos, et m'a semblé durer une éternité, mais c'est aux abords de la roche que j'y ai laissé le plus d'énergie : entre la pente vraiment abrupte et la poudreuse où l'on s'enfonce d'une bonne cinquantaine de centimètres à chaque pas, c'est la lutte permanente pour ressortir un pied, reporter son poids, gérer l'enfoncement, recommancer... Heureusement, le décor de rêve n'est plus très loin !

Scarpa

Sur les crêtes, nous avons d'abord rejoint la malga, puis tenté le refuge, dont les fenêtres étaient ouvertes - mauvaise pioche, le gérant était juste de passage, sans volonté d'ouvrir. Nous avons donc pris un encas à l'arrivée du télésiège désaffecté, face au panorama de la Conque d'Agordo.

La température avait beau être clémente en bas, le froid nous oblige à se remettre en mouvement. Entre la fatigue accumulée et la poudreuse tout aussi difficile à gérer en descente - j'ai découvert des muscles sur le côté des mollets que je pense n'avoir jamais sollicité (autant ?) de ma vie, et ils me l'ont douloureusement fait savoir ! - j'ai craqué, et insulté l'hiver.

Non, parce que ne vous l'avais jamais dit ? L'hiver, c'est chiant. A chaque balade, je perds au moins 3 doigts à chaque main, et je ne vous parle pas des doigts de pieds ! Bien sûr, impossible de prendre une photo sans agraver la situation. Quand la situation devient désespérée, il ne me reste plus qu'à plonger une main sous les vêtements, contre la peau - non, rien de sexy, en plus ça fait un choc thermique, mais après quelques minutes, la circulation sanguine revient - d'ailleurs, ça fait un mal de chien.

Et aussi : vos lunettes de soleil se couvrent en permanence de buée, vous montez vous avez trop chaud, vous vous arrêtez vous prenez froid... pour retrouver un minimum de dextérité, il faut retirer les gants. C'est simple j'ai l'impression de passer les balades hivernales à retirer et remettre mes gants ! ...

Bon, voilà, une fois la mauvaise foi passée, il faut bien admettre que quand même, l'hiver, c'est beau. Un brin trop noir et blanc, mais surtout une profondeur de bleu...

lundi 29 févr. 2016, 17:23

Premières hirondelles

Tiens tiens, l'hiver a eu du retard, mais les hirondelles auraient-elles de l'avance ?... En tout cas aujourd'hui, pour la première fois, nous pouvons en observer deux couples qui sillonnent les airs au-dessus du torrent.

dimanche 21 févr. 2016, 17:23

Val Corpassa

Aujourd'hui nous rencontrons pour la première fois le cousin italien de retour d'Australie. Et ça c'est une bonne première ! Parce qu'il est non seulement de notre génération (disons, 12 ans de différence d'âge), mais qu'en plus il habite à une petite heure de route... on est presque voisins !

Le truc super, c'est que j'adorais son grand-père, que je trouve son papa vraiment génial, et que ben... lui a l'air vraiment dans la même lignée, y'a moyen qu'on s'entende vraiment bien ! :) En attendant de mieux se connaître, on s'est fait une "petite" balade en raquettes (quand même assez engageante) juste à côté de chez nous : le val Corpassa, jusqu'au refuge Vazzoler.

Val Corpassa

Le chemin était un brin glacé et donc désagréable quasiment jusqu'à 1700 m, où nous avons enfin trouvé une neige plus légère. Après une petite pause, nous renonçons à continuer jusqu'à la Malga Pelsa, et nous revenons sur nos pas dans une ambiance plus que printanière, qui malheureusement tourne la neige en soupe lourde et glissante sous les raquettes...

samedi 20 févr. 2016, 19:23

Ronch en raquettes

Aujourd'hui samedi, nous choisissons de faire à contre-temps une randonnée raquette au-dessus d'Alleghe, très exactement au départ de Ronch (1508 m), ce hameau d'où la vue sur la Civetta est superbe.

Ronch

A contre-temps ? Oui, parce que ce soir Laste (le village voisin) organise quasiment la même balade mais en nocturne. Nous préférons pour notre part profiter du soleil ! Et aussi, de la solitude dans les immensités enneigées...

Le parcours est plutôt facile : certes, il commence un peu raide au départ de Ronch, passe sous le pic qui sert de paroi d'escalade pour l'entraînement et le free climbing (d'ailleurs, deux gars y grimpaient à notre retour...), mais continue tranquillement en balcon à travers une belle forêt orientée plein nord.

Le tracé nous conduit alors dans la pente d'anciens alpages à la vue dégagée et parsemés de petits chalets bien entretenus, jusqu'à atteindre la Malga Laste (1868 m) d'où on a vue sur le Pelmo et la Civetta.

Après une petite pause, nous revenons quelques mètres sur nos pas pour rejoindre un chemin qui monte encore jusqu'au Col de Mezdì (1904 m), d'où on suivra un moment les crêtes qui mènent au sommet tout proche du Col Toron (1932 m). De là, on apperçoit le groupe du Sella à travers les arbres, le Sassongher, et aussi la Marmolada dans une étrange configuration qui la rend presque méconnaissable.

Marmolada

Depuis que nous avons rejoint les crêtes, le sentier n'est plus balisé ni damé : nous vérifions plusieurs fois les indications du guide "Ciaspe in Agordino" pour nous diriger, car elles ne sont pas toujours évidentes à suivre sur le terrain ! Malgré quelques hésitations d'itinéraire (qui laisserons pour quelques jours de drôles de sentiers en cul de sac pour les suivants !), nous rejoignons sans encombre la route en contre-bas en coupant en zig zag dans la poudreuse via les pentes les moins exposées - et donc les moins sujettes aux départs d'avalanches.

Il ne reste plus qu'à rebrousser chemin en une longue descente panoramique, et au soleil...

jeudi 18 févr. 2016, 19:56

Val Veneggia

Les chutes de neige alternent avec un grand soleil d'hiver, c'est le moment ou jamais de profiter de la saison hivernale, qui risque de se réduire au mois de février !

Après une petite sortie lundi en ski au Passo Valles jusqu'au refuge Laresei, nous reprenons les skis pour parcourir le val Veneggia, ce long et grand val sauvage qui s'étend au pied des Pale di San Martino.

Val Veneggia

Le temps est tellement "clément" (il fait exactement 0°C à notre départ d'après schénic), que j'ai opté pour ma softshell au lieu du blouson... et c'était tout à fait adapté, au vu de l'effort physique à fournir pour parcourir les 15 km A/R de la randonnée du jour.

Au fait, la principale difficulté du val Veneggia, c'est qu'il est... plat. Oui oui, plat ! Et en ski de randonnée, ça veut dire qu'il faut marcher en ski sur la plus grande partie du parcours aussi bien à l'aller, qu'au retour.

Une fois arrivés au fond du val, il reste le plus difficile, mais qui nous promet pour l'arrivée une vue imprenable sur le pic principal, et pour le retour une glisse des plus plaisantes : la montée à la Baita Segnatini.

Baita Segantini

Autant j'adore randonner en été, avec la chaleur du soleil, l'odeur de l'herbe, du foin et des sapins, ... Autant seul l'hiver est capable de planter au fond du décor un ciel aussi bleu : c'est un vrai bonheur pour les yeux.

Il ne reste plus qu'à glisser le plus possible jusqu'en bas, et passer nos dernières forces dans les parties plates qui nous attendent sur le chemin, où la neige à commencé à geler - rendant l'avancée encore plus pénible. Et effectivement, de retour au parking, schénic indique -2°C. Nous venons de boucler une belle sortie de près de 5 heures.

samedi 13 févr. 2016, 19:23

Passo Duran

Petite forme aujourd'hui, alors petite sortie ! Nous ressortons le Passo Duran des classiques, et plions la balade en 2 heure aller / retour, pauses photo incluses ;) Le temps est un peu couvert, mais se lève sur le retour.

Passo Duran

Ce soir, nous allons faire un tour au SnowParko Contest de Caviola, histoire d'aller voir les snowboarders locaux se défier sur les rampes de neige construites dans le Parco Giochi pour la saison. Nous y croisons pas mal de plus ou moins jeunes pow pow pow au look surfer codifié quelque peu vintage, un DJ qui nous bassine de mauvaise musique techno, un animateur qui a l'air aussi alcoolisé que le soit-disant juge qui doit évaluer les figures, et une petite foule attirés par le show qui se limite à quelques grabs, 180, et rares 360. Heureusement, il y a de la bière ! ;)

jeudi 11 févr. 2016, 19:23

Valfredda

Nous sommes revenus dans les Dolomites en ramenant la neige ! A peine arrivés, que le lendemain elle tombait sur tout le massif - et même, quelques flocons à Taibon. Elle a même persisté à tomber les jours suivants, ce qui fait que ce jeudi, quand le soleil et le ciel bleu sont revenus, nous n'avons pas résisté à l'appel d'une petite balade en raquettes...

Valfredda

Vous l'avez reconnue : c'est la cîme de l'Homme, qu'on voit au fond, depuis le Valfredda. Nous avons suivi une piste fraîchement tracée - un promeneur nous devançait, et trois nous suivaient. Deux autres randonneurs garés près de nous sur le parking ont pris une option différente pour la montée, nous les avons recroisé plus tard. Eux avaient les snowboards dans le dos...

Valfredda

Le ciel était immaculé et la neige très agréable - une poudreuse bien "sèche", pas du tout collante... Une petite boucle de 3 heures très agréable dans ces conditions, pour se remettre en jambe.

D'autant plus que le soir, nous avons pris la route de nuit pour Cortina - par temps sec, mais avec malgré tout de la neige sur certains tronçons des cols... Et pourquoi ? Pour aller voir jouer l'Italie contre la Serbie, et en particulier Jari Monferone, qui jouait à l'Alleghe Hockey l'an dernier.

Le match était à sens unique - score : 8-0 pour l'Italie... - sans que le niveau de jeu italien ne soit impressionnant. Malheureusement, placé en dernière ligne avec des coéquipiers aux passes imprécises, nous n'avons pas vu du grand Jari ce soir-là.

L'occasion en tout cas de découvrir la très belle patinoire olympique de Cortina bâtie pour les JO de 1956, et il ne doit pas rester grand chose d'époque : la structure métallique qui supporte la nouvelle couverture et sa façade principale tout en verre a été réalisée il y a moins de 10 ans.