Dolomiti Geeks

Le hockey, c'est fini

Ce soir, c'était match de Hockey à Alleghe. Je ne me doutais pas à quel point comparaison avec le match récemment vu à Lyon allait être difficile !... Il faut dire que malheureusement, le capitaine et les cadres de l'équipe étaient absents sur le terrain, que des joueurs de réserve qui n'avaient jamais fait une seule sortie l'an dernier en match étaient titulaires, et que même quelques "casques bleus" (des juniors) étaient venus "renforcer" les rangs de l'équipe.

Résultat : sur la glace, pas grand chose d'intéressant à voir, et au tableau des scores, un pénible 2-2 qui se termine en défaite à 16 secondes du buzzer final... à vrai dire, une victoire méritée par l'adversaire - qui évolue dans le bas de tableau.

Mais pourquoi aligner une telle équipe ?!... Nos sources parlent d'un week-end romantique du capitaine avec sa nouvelle "amoureuse" (ah, ces italiens), et d'une soirée picole la veille des autres joueurs. Nous avons deviné qu'ils fêtaient sans doute le transfert des derniers bons joueurs à l'équipe A du val di Fassa...

Bref, le hockey à Alleghe, cette fois-ci ça semble bien fini.

15 jours à Lyon

Pour le temps d'une mission à Lyon, nous sommes devenus lyonnais pour 2 semaines... L'occasion de tenter un nouveau mode de déplacement : le train. Seulement 30 minutes de voiture, et nous laissons schénic à Sedico pour attraper la ligne qui part de Belluno pour rejoindre Padova (compter 2 heures), où passe le train de nuit Venise - Paris vers 21h30... après une nuit un peu compliquée dans un compartiment 6 personnes bondé, nous descendons à Dijon à 6h30, juste à temps pour monter dans un TER Dijon - Lyon qui nous amène en 2 heures à nouveau au centre de la ville... ouf. Nous sommes un peu dézingués, mais arrivés !

A Lyon, nous pouvons dire que nous avons particulièrement bien mangé, au restaurant, et aussi en cuisinant à l'appartement que nous avons loué. Et comme nous sommes tombés juste à côté d'une épicerie japonnaise, nous avons même poussé le vice à cuisiner du Mapo Tofu !

Par contre nous avons eu beaucoup de mal à trouver une boulangerie correcte, même si le pain exposé sur ce marché sur les quais du Rhône avait l'air extrêmement appétissant !

Nous sommes aussi allés voir un match de hockey, avec exactement 2500 autres spectateurs (la preuve en image), un match asssez équilibré, technique et engagé qui nous a changé des équipes de série B italienne... même si ça n'a pas le même charme quand on ne connaît pas les joueurs.

Nous n'avons pas eu un temps magnifique, et surtout profité du fog (quelle pollution) et de la pluie... les quelques éclaircies nous ont quand même permis de faire quelques tours en vélo'v, en particulier au parc de la tête d'or...

Dernier fait marquant : pour la première fois depuis près d'un an... nous avons remis les pieds dans un ciné !!... Pour le très bon film Interstellar des frères Nolan, et avec l'acteur Matthew McConaughey (excellent aussi dans Mud et Dallas Buyers Club).

Pour le retour, même scénario : départ de Lyon à 17h, arrivée à Dijon à 19h, juste le temps d'un bon resto, et dans le train de nuit à 22h40 (cette fois-ci grand luxe, seuls dans le compartiment), arrivée à Padova à 9h et Sedico à 11h30... Autant dire qu'il ne faut pas partir sans un bon livre à lire et une batterie de portable bien chargée ;-)

Plomberie

Après la robinetterie de la douche, il était temps de passer à celle du lavabo... surtout après que le robinet me soit resté deux fois déjà dans la main en le fermant !

Nous ne nous serions peut-être pas lancés dans l'aventure sans l'avis de nos plombier-consultants par Skype, merci pour leurs conseils et leurs encouragements ! :-)

Comme de bien entendu, le plus difficile a été de démonter - sans tout casser - l'installation 1960, mais aussi d'aller acheter le nouveau kit (ce qui signifie un aller-retour vers Belluno). Et voilà le résultat !

* A chaque fois, à une heure tardive dans la soirée, ce qui nous a obligé par deux fois à un petit footing nocturne pour aller fermer l'arrivée générale : deux étages plus bas...

Croda da Lago

Aujourd'hui, c'est samedi et férié en même temps... on peut donc doublement randonner ! C'est l'occasion de tenter une première : le tour de la Croda da Lago.

Le début de la balade se situe en bord de route, passé le Passo Giau vers Cortina. Quelques rares voitures sont déjà garées, nous y laissons schénic... et attaquons dans la forêt un sentier complètement refait à neuf, et parfaitement gravillonné... ce qui ne l'empêche pas de grimper sévère ! Nous doublons quelques marcheurs tranquilles et atteignons rapidement le premier panorama de la journée : Averau, Cinque torri, Tofane, Cristallo, Sorapis, ... et Cortina qui s'étend au fond de la vallée.

Il ne faut plus très longtemps pour atteindre le petit lac qui donne le nom au massif... à son extrémité se trouve un refuge qui annonce son ouverture prochaine pour les fêtes de Noël, et la possibilité d'y venir en raquettes ou ski alpinisme (prononcez : "schi alpinismo" si vous souhaitez le dire à l'italienne). Comme ils ont un petit sauna en plein milieu de la nature pour se réchauffer à l'arrivée, c'est plutôt tentant !...

Nous longeons ensuite tout le massif par sa façade est : à notre droite, la paroi rocheuse, face à nous, un petit pic en forme de croc, et à gauche, la suite du panorama initial : Cristallo, Sorapis, Antelao... on voit même dépasser les Tre cime di Lavaredo dans le lointain !

Passer le petit col entre le Croc et le massif, nous voici au-dessus de hauts plateaux qui débouchent sur une vue inhabituelle du Pelmo et de la Civetta. C'est grandiose !

Une dernière montée nous offre un panorama encore plus impressionnant... une fois la Forcella Rossa atteinte, c'est le moment de lui donner un dernier coup d'oeil avant de basculer de l'autre côté...

Voilà, nous sommes maintenant dans un environnement très minéral, avec au fond à nouveau les Tofane, et toujours à notre droite, les cimes de la Croda da Lago, sur le sommet desquelles nous avons aperçu plusieurs alpinistes. Il ne reste plus qu'à parcourir cette longue succession de roches éboulées pour rejoindre la forêt et boucler la boucle...

Au final, une très belle balade de 6 heures. A refaire ! :)

Premières neiges à Cesurette

Ce samedi, par un beau temps glacial, nous sommes tout simplement montés à la Forcella Cesurette, qui sépare notre val de celui de Gares - en environ 2h30. Nous y avons pris un rapide déjeuner en compagnie d'un couple en provenance de Padoue, qui eux étaient montés depuis l'autre val... puis nous avons continué l'ascension vers les hauts plateaux...

Nous sommes à 1800m et nous venons de franchir un cap : ici toute la nature autour dit "L'hivert vient"... 5 cm de neige au sol, roches recouvertes de glace et de stalactites... magnifique.

Le chemin monte raide et très rapidement, on s'élève assez pour découvrir l'ensemble de la chaîne de la cime Pape, et voir dépasser à gauche la Marmolada, à droite les Pale di San Lucano (qui tombent en à pic au-dessus de chez nous).

Mais ce n'est pas fini... plus on s'avance sur les hauts plateaux, et plus la vue devient magnifique. Bientôt, c'est tout le val Gares qu'on voit en enfilade, et les Pale di San Martino qui surgissent.

Il est bientôt 15h, et comme il faut bien compter encore 2 heures pour redescendre dans la vallée... pour rentrer avec les derniers rayons du soleil, il est temps de rebrousser chemin. C'est décidément déjà l'hiver !

BBQ automnal

Après une si longue et belle balade hier, nous avons bien mérité un petit barbecue... même si ce n'est plus vraiment la saison ! D'ailleurs à midi, dans notre val, les deux aires pic nic étaient à l'ombre du monte Agner... oups ! Nous avons donc rejoint le val Gares, orienté plein sud, qui nous a permis de prendre le soleil pendant que les braises cuisaient patates, tomates, cuisses de poulet et des pommes au sucre...

Sasso Bianco via Canacede

Autant l'été a été pourri, autant cette arrière saison est magnifique... même si le soleil ne réchauffe plus trop ! Avant que les journées ne raccourcissent, nous avons enfin tenté l'ascension du Sasso Bianco - une cime qui ne paie pas de mine, mais à proximité d'Alleghe. On nous promettait une vue magnifique, et une montée de plus de 1000m de dénivelés...

Nous avons choisi d'attaquer via Canacede, sur les flans du Piz Zorlet et au-dessus de San Tomaso, qu'on aperçoit sur la photo... Après une dure montée d'une bonne 1/2 heure - dans le genre, tout droit dans la pente -, le sentier reste à couvert dans la forêt mais devient un filet tout fin à flan de montagne, et le précipice à droite suggère qu'il ne vaut mieux ne pas trébucher... et cela, pendant presque deux heures !

Ensuite, le chemin s'améliore : il passe dans les alpages, et il est enfin profiter de la vue (Civetta, Pelmo, et en contre jour, notre Monte Agner) et du soleil...

Mais c'est pas fini ! Il faut encore longer le Sasso Bianco par le bas, quasiment le contourner, avant de grimper raide à nouveau : le sentier se voit même pourvu d'une ligne de vie métallique. Suite à quoi, la vue s'ouvre vers le nord : Tofane et autres cimes lointaines se dévoilent...

Encore un peu de courage, et on termine l'ascension de 5 heures par le sommet du Pian (histoire de voir le Sasso Bianco sur la photo ;), et là c'est la récompense...

Il ne reste plus qu'à refaire le chemin inverse et rentrer tout fourbus, et tout contents d'avoir pris le soleil ! :)

Vélo (pas bobo)

Ce week-end, j'ai emprunté un VTT à Dottor pour essayer de me mettre au niveau de celui d'Antoine... alors ok, c'est pas le vélo qui fait le cycliste, mais un bon VTT sur nos sentiers, il faut bien ça ! :)

Nous avons parcouru tout le fond de notre val, d'abord par la route, puis rapidement - au niveau de la centrale hydro-électrique, nous avons pris le chemin de caillasses... et zouh, jusqu'au bout du val...

Et puis histoire de vérifier qu'on avait encore un peu de coeur, de souffle et de jambes, après Col di Pra nous avons poursuivi la montée jusqu'à un chalet... et là, basta : Il ne restait plus rien de tout ça. Il ne restait plus qu'à descendre... :D

Fenicotteri

Il y a des régions qui pourraient sembler plates, marécageuses et pauvres, ... mais si vous regardez mieux, elles renferment des trésors. C'est le cas du delta du Po ! Nous avons eu la chance d'aller faire un tour aux Valli di Comacchio avec le cousin Stefano, qui nous a amené voir les flamands roses (hey oui... en italien, fenicotteri) dans les derniers marais qui subsistent au sud de Comacchio (il y a un siècle, ils étaient jusqu'à trois fois plus grand, avant que de grands travaux d'assèchement soient entrepris pour rendre les terres cultivables).

Nous avons parcouru la digue sur toute sa longueur, le long du canal Torrerossa, jusqu'à rejoindre les zones où se pratique la pêche locale, pratiquée aujourd'hui plus pour les loisirs que pour les quelques fritures qui pourraient se prendre dans les filets.

La lumière était magnifique, et en cette saison de migration des oiseaux, nous avons eu la chance de voir passer plusieurs centaines de cormorans au-dessus de nos têtes, qui volaient en formations vers le sud...

Le lendemain, nous avons fait un tour en vélo (merci Gian-Carlo et Sonia !) aux Vallette de Ostellato, où subsistent là aussi quelques petites étendues d'eau.

Ce plat pays... ♩ ♪ ♫ ♬ ♪ ...

Ravenna

Nous ne pouvions décemment pas descendre dans cette région sans aller visiter les magnifiques mosaïques de Ravenna... Nous avons donc pris le billet groupé, et enchaîné méthodiquement la visite des monuments répartis dans la ville - qui datent tous plus ou moins du Ve siècle. Et quand on voit leur splendeur, le reste de la ville (voir de toutes les villes...) semble bien terne en comparaison !

Ce mausolée - qui n'est finalement pas "habité" par ses commanditaires de l'époque - m'a rappelé la splendeur des tombes des pharaons égyptiens... dans un genre cependant tout autre !