Après plus d'un an et demi, il était temps de s'attaquer vraiment au salon... après le mur orange et beaucoup de réflexion, nous avons opté pour des fauteuils plutôt qu'un canapé. Les trucs verts qui étaient déjà dans l'appartement avant nous sont encore stockés dans un coin, mais sont voués à disparaître...
Le avant / après est saisissant, non ?! :)
Retour dans les montagnes, toujours suivis par un soleil qui règne dans un ciel entièrement bleu... Après un copieux déjeuner à la Malga homonyme, nous avons parcouru le val Venegia jusqu'à la Malga Venegiotta - qui elle n'ouvrira que cet été.
Nous n'étions pas nombreux, mais nous n'étions pas les seuls à prendre le soleil...
Quelque part sur le chemin du retour, maman a perdu un de ses "lulu" (des crampons d'époque pour ne pas tomber sur le verglas d'Amsterdam, c'est collector). Si jamais vous le trouvez après la fonte des neiges, faites-nous signe ! :P
Voilà quelque chose qu'on ne fait pas souvent... monter à la Capitale ! Celle de notre province, en tout cas ;-) Hey oui, jusqu'à ce que peut-être notre village passe dans le Trentin, nous sommes en Vénétie...
Nous avons passé deux nuits à Venise : nous avons séjourné à l'hôtel Giorgione, à la décoration toute vénitienne, et dont le gestionnaire parle un français parfait... et nous en avons profité pour jouer au billard et boire de la Kilkenny dans un pub (des choses exotiques pour nous, à Taibon !).
La météo s'est montrée très clémente voire franchement ensoleillée - mais avec la fraîcheur de mars, ce qui est une bonne chose pour visiter cette ville de lagunes. Sous ce beau soleil, nous sommes allés visiter les îles de Murano (très "industrieuse" et ouvrière) et de Burano - une charmante découverte, toute en couleurs...
Un village sans voitures...
Nous avons trouvé très peu de touristes (mais proportionnellement, énormément de français), mais nous avons malgré tout exploré les zones les plus habitées par les vénitiens.
Allez, on n'a pas pu s'empêcher de jouer nous aussi au touriste, avec la tournée des grands classiques : pont des soupirs, place saint Marc, et... gondoles, bien sûr !
Oui, je sais, on y a été plein de fois, mais quand on aime, on ne compte pas !!... Sur la photo aujourd'hui c'est le mont San Sebastian.
Surprise, nous avons découvert que nous connaissons le gestionnaire du rifugio Carestiato (un des 3 refuges gérés par le Club Alpin d'Agordo) : c'est un gars du secours alpin. Le monde est petit, et on n'a beau pas connaître grand monde sur les 5000 âmes qui peuplent notre val, on connaît les bonnes personnes ;)
Une belle journée d'hiver en mars... pour marcher sur la neige c'est idéal ! Balade tranquille aujourd'hui : du Passo Valles jusqu'au rifugio Laresei, et retour. Le chemin suit la "piste des amoureux" qui n'est dammée qu'en haute saison : c'est une piste retour jusqu'à Falcade qui passe par les hautes vallées non équipées de remonte-pente en tout genre... Des champs de neige avec une ambiance tranquille !
Dans le panorama, "notre" Monte Agner toujours aussi beau vu sous cet angle - c'est un peu son meilleur profil ! - et aussi à cette hauteur. Pensez bien que du fond de notre val, on le regarde avec une contre-plongée de près de 2000m...
Bref, déjeuner au Rifugio Capanna du Passo Valles, une valeur sûre pour une excellente polenta au puzzone fondu ! :)
Après une pause maintenance pour schénic - que les mécanos locaux ont réussi à faire toussotter : panne à l'injection suite à la révision, un comble !!! - nous sommes allés nous promener pas trop loin, à Canale d'Agordo, au cas où elle nous fasse un arrêt impromptu du moteur, comme à 50m du garage... bon, au final, tout va bien, elle ne semble plus avoir de symptômes après qu'ils lui aient à nouveau bidouillé le filtre à air... o.O
Garés près du cimetière, nous avons pris la piste depuis son début, et avons longé le village par l'extérieur, en dépassant la Pensione Sacro Cuore - Stella Alpina (toutes les vacances de ma jeunesse !...), puis quelques mètres plus loin, nous avons suivi des traces de ski qui finalement... n'allaient nulle part. Nous sommes donc partis à l'aventure, dans les bois, avant de retomber sur le large sentier un bon km plus loin... Sur ce chemin, nous avons eu surprise d'être doublés trois fois par un atelage de 7 huskis ! Nous avons croisé aussi une palanquée de gamins en ski nordique, qui glissaient à une alure folle et pas toujours maîtrisée sur la neige glacée, surtout avec ces petits skis fins et sans quart ! Le retour a d'ailleurs été assez délicat pour nous aussi... :)
Les journées sont maintenant assez longues pour se permettre de sortir en après-midi... et même de faire durer jusqu'au soleil couchant - par beau temps, le manteau neigeux nous assure une fin de journée encore très lumineuse.
Comme le temps s'est aussi un peu réchauffé, nous avons tenté d'approcher le Rifugio Trieste en schénic - dont la route était complètement verglassée la dernière fois que nous avions envisagé cette balade... Cette fois-ci en début de route - qui est une des plus abruptes de nos vals, et dont je ne serais pas étonnée que certains passages soient chiffrés à 18 ou même 20% de pente - seuls quelques tronçons étaient de neige tassée et glissante... jusqu'à ce que cela ne se complique vraiment un peu plus haut. Plutôt que de faire chausser ses chaînes à schénic, nous l'avons abandonnée sur le bas côté, et avons commencé notre balade...
Nous n'avons croisé qu'un skieur alpiniste qui nous a doublé à un bon rythme à l'aller, skis déjà aux pieds, et nous a esquivé en coup de vent à la descente, qu'il a dû faire en moins de 10 minutes chrono, quand il faut bien 2 heures d'efforts pour grimper...
De notre côté, nous avons fait toute l'ascension au soleil, et fait demi-tour sitôt que nous sommes entrés dans l'ombre projetée par les montagnes... sur le chemin de la descente, les roches se sont progressivement illuminées pour prendre cette belle couleur dorée si caractéristique de la fin de journée. Les Dolomites n'ont à cette heure-là plus rien de leur nom de "monts pâles" !
Nous avons inauguré une nouvelle balade raquettes aux pieds qu'on pensera à refaire... sans raquettes !... ou avec nos skis de randos, pour apprécier la descente. :)
Nous avons commencé par un petit tour en schénic via le Passo Duran puis le Passo Staulanza, en traversant le val di Zoldo qui abrite l'autre versant du domaine skiable de la Civetta. Une fois passé quelques épingles en descente, nous avons laissé schénic sur un parking eneigé et plus que complet situé au virage n°3 (1663m).
Après un passage très "sapins", le panorama s'ouvre sur les cimes du Pelmo et du Pelmetto (ça ne s'invente pas... ce nom me fait penser à un palmito !), qui bien qu'elles ne soient pas dans leur meilleure configuration vues d'aussi près, ... allez tout de même, ça a de la gueule ! ;-)
Après avoir atteint la malga homonyme du Val, encore un dernier effort, et on arrive au rifugio Città di Fiume (1918m)... entourré d'une véritable marré humaine ! Non seulement le restaurant d'altitude était complètement blindé, mais une bonne centaine de personnes, dont une bonne trentaine de gamins, étaient regroupées en plusieurs ateliers tout autour pour apprendre à retrouver des personnes ensevelies dans une avalanche...
Il faisait du vent et un froid de canard là-haut : nous avons mangé nos sandwichs en deux temps trois mouvements, et sommes redescendus presque en courant, raquettes accrochées au sac, sans demander notre reste !
Ce n'est pas souvent, mais ça arrive : il neige parfois chez nous... Dans ce cas, on sort les pelles et on nettoie notre belle pente de garage... Cela m'a valu 3 bonnes heures d'efforts pour 15 cm la semaine dernière, mais ce matin en une heure à deux, c'était plié.
Comme il continuait de neiger, nous sommes partis nous balader un peu avant la tombée de la nuit vers le petit lac de notre val... ambiance :)
Nous sommes retournés au Val Venegiota, par beau temps cette fois-ci et... les skis de rando aux pieds :)
Pour aller jusqu'à la Baita Segantini, il faut bien 16 km aller-retour... et certains passages se marchent dans les deux sens ! Malgré tout, vous imaginez bien que la descente est plus agréable...
Le sentier est parfois un peu monotone, mais nous étions presque seuls au monde dans ce grand val, d'abord dans les bois, puis le long du torrent... et finalement dans les champs de neige, où nous avons eu la chance d'appercevoir 3 chamois :)
Une bonne adresse pour une belle balade de presque 5 heures tout de même !