Dolomiti Geeks

Falcade

Le dimanche c'est vélo ! Nous avons commencé par un petit tour vers Agordo pour voir le marché des plantes, et le tournoi de Go qui se jouait à l'un des bars de la place principale.

Puis sous le soleil implacable de l'été, nous sommes remontés le long du Cordevole avant de pouvoir longer le torrent Biois - cette fois-ci à l'ombre de la forêt -, qui passe par Canale d'Agordo puis Falcade, l'objectif de notre balade (à +/- 16 km de chez nous).

Mais à proximité du Camping de Caviola, nous sommes tombés sur un os.

Un affluent du Biois, le torrent Gavon, a largement débordé au début du mois suite à des pluies violentes localisée, ravinant les rives, chariant de la boue et des troncs, et emportant ce petit pont au passage... Nous avions bien vu que devant chez nous que les eaux du torrent étaient incroyablement sombres malgré ce qui nous avait semblé "de faibles pluies", mais de là à penser sur ce versant distant de quelques kilomètres seulement le phénomène avait pu être si violent ?...

Nocturne au Scarpa

Ces dernières semaines, nous avons passé beaucoup de temps à créer une toute nouvelle application qui nous est bien utile : Dolomiti News, déjà disponible pour Android et bientôt aussi sur iPhone. Depuis, impossible de passer à côté des manifestations et événements en tout genre dans nos vallées !

Pour ce samedi soir, nous avions l'embarras du choix, mais nous avons réussi à faire un "deux en un" en nous rendant au Rifugio Scarpa (1740 m) où le chanteur CONNY OCHS se produisait à 21h, et où le groupe de Moutain Bikers "Dolomites Heart" (qui compte bien sûr notre ancien voisin Dottor Bike parmi ses membres les plus actifs) s'était donné rendez-vous pour un dîner en altitude suivi d'une descente nocturne à vélo.

Le rendez-vous était en soirée, alors... nous avons bricolé un peu dans l'appartement le matin, puis rejoint le fond de notre val en vélo pour un pic niqué dans les prés, et creuvardé à l'ombre d'un arbre... en ce samedi particulièrement chaud et ensoleillé, nous avons de manière très inhabituelle, commencé notre balade bien tardivement : à 17h.

Comme nous étions à pied, plutôt que de rejoindre directement le refuge depuis Frassenè, nous sommes passés d'abord par la Malga Luna qui, grâce à la nouvelle route forestière (toujours aussi moche), a visiblement profité de quelques travaux d'agréments : une fontaine entourée de bancs, une table de pic nic ainsi qu'un crucifix moderne sont apparus. A l'arrière, la réserve à bois a été complètement reconstruite, et l'ensemble donne l'impression que l'aménagement va se poursuivre... nous reviendrons certainement pour voir l'avancement !

Il était à peu près 18h30, et si près de la chaîne du Monte Agner, le soleil était déjà en train de disparaître derrière les murs de roche...

Il nous a fallu ensuite un peu moins d'une heure pour rejoindre le refuge Scarpa, et son remonte-pente abandonné... Récemment, je suis tombée sur un article qui explique qu'inauguré en 1956, cet équipement est effectivement à l'arrêt depuis 2012 : ça ne tenait encore depuis 10 ans que parce que deux frères exploitaient l'un le remonte-pente, l'autre le refuge... l'histoire a pris fin lors du changement de gestionnaire du refuge.

Ce qui est fou, c'est qu'au moment des Jeux Olympiques d'hiver de 1956 qui se tenaient alors à Cortina, le petit bourg de Frassenè (qui n'est administrativement même pas une commune, mais une "fraction" de Voltago - en bon français, on parle d'un hameau) lui faisait concurrence presque à armes égales, d'après les affiches d'époque... de nombreux hôtels y étaient implantés, elle était desservie par une voie ferrée, et trois pistes de ski descendaient du refuge Scarpa. L'évolution des deux villes n'a ensuite plus rien eu en commun...

Pour revenir à nous, vers 20h30 nos amis cyclistes sont arrivés, et nous avons pu commencer les festivités à base de bière et de polenta ! Avec pas mal de retard, le chanteur s'est installé avec sa seule guitare, et nous a joué près d'une heure des morceaux rock folk bien écrits et bien exécutés... le public, étonnament nombreux pour cette scène intimiste en altitude, était conquis !

Au moment de partir, nous avons fait une rencontre surprise : le fils de notre spazzocamino Federico nous a reconnu, salué, et payé une bière... sans sa longue barbe avec on l'avait vu l'an dernier et qu'il a rasé depuis, nous avons eu un peu de mal à le reconnaître ! Simone a trouvé du travail dans sa branche, et depuis il n'aide plus son père. Surprise, sa mère est d'origine française, et nous avons discuté à la fois en italien, anglais et français ! :)

A onze heure du soir passé, il était grand temps de redescendre. Dehors, c'était une nuit de nouvelle lune : parfaitement noire... mais les étoiles et la voie lactée n'en étaient que plus lumineuses.

• Départ : Frassenè (1080 m)
• Malga Luna (1595 m) : 1h30
• Rif. Scarpa (1740 m) : 0h50
• Redescente de nuit avec les frontales : 1h15

PS : je vous invite bien sûr à télécharger Dolomiti News pour Android et à la noter 5 étoiles !!... ;)

Averau

Début juin, nous avions quitté le Passo Giau un peu précipitament, sous la pression des nuages noirs... et vu ce qui est tombé pas longtemps après, nous avions bien fait ! Mais c'était avec un petit goût d'inachevé, car nous souhaitions nous attaquer à la seconde via ferrata "facile" des environs : celle qui permet d'accéder au sommet de l'Averau. Voilà du photo dudit sommet en cette journée de début juin - impressionant et presque antipathique sous ce ciel gris, non ?

Alors presque un mois après, nous voici de retour. Plusieurs choses ont changé... d'abord, le ciel est d'un bleu soutenu, et la chaleur au rendez-vous : pas loin de 25° C à 2000 m. Ensuite... ah, ben ça y est, c'est l'été avec son lot de touristes : le parking du Passo Giau n'est plus seulement envahi de motards, il est plein de voitures, et nous laissons schénic en vrac sur le bord de la route avec plusieurs dizaines d'autres voitures qui elles non plus n'ont pas pu se garer sur le replat.

Exceptionnellement, nous avons pris à contre-sens le sentier 452 qu'on emprunte habituellement pour finir le tour de Ra Gusela. Objectif : le Rifugio Averau, atteint en un peu moins d'une heure. Le chemin d'approche de la via ferrata passe ensuite derrière l'Averau, et grimpe d'abord gentiment puis plus directement vers la roche qu'on atteint en une quinzaine de minutes. Il est temps de mettre les harnais et les casques !

La via ferrata est notée "2A" par notre guide anglais, et effectivement même si c'est déjà bien vertical, ce n'est pas très vertigineux. Le démarrage est un peu physique, mais ça passe, et la suite est plus facile, mais pas si agréable à grimper que d'autres (moins de sensation d'escalade sur roche) et surtout... c'est trop court ! A peine 75 m de câbles. Rah. Une fois arrivés à la fin de la via, il reste 20 minutes de marche dans un terrain caillasseux, sur un sentier marqué uniquement par de petits cairns... mais la vue rattrappe tout ! :)

Et de l'autre côté...

Difficile de trouver meilleur panorama pour déjeuner ! Sans oublier la tranquilité : en ce début de saison, seules 4 personnes nous attendent au sommet, dont une dame de 75 ans et sa fille !...

La redescente emprunte la même voie, mais à mi-parcours nous choisissons à un embranchement d'essayer le second tracé qui ne court que sur quelques mètres à peine : grand bien nous en a pris, car si vue de l'aller, il semblait moins vertical, il cachait en fait une petite échelle fort sympatique enserrée dans une cheminée de roche :)

• Départ : Passo Giau (2236 m)
• Rifugio Averau (2413 m) par le sentier 452
• Cime de l'Averau (2647 m) par sa ferrata
• Temps total : 5 heures

Au Coldai

Voilà 3 semaines que la météo nous joue des tours : chaque jour, ça commence bien, et ça finit mal... on en est arrivés à presque avoir froid dans le salon. N'importe quoi ! Heureusement, nous sommes en plein travaux de peinture, ça nous tient occupés.

Mais aujourd'hui, soleil ! Nous inaugurons une nouvelle balade : une petite balade au Coldai... C'est le mont (2403 m) qui se trouve sur la gauche de la Civetta dans sa vue la plus classique. Il donne son nom à un refuge (situé à 2130 m) ouvert seulement en été, et à un petit lac d'altitude situé juste au pied des parois rocheuses.

L'ambiance y était quasiment estivale : la plupart avaient amené leur couverture de pic nic, et prenaient un bain de soleil. Quelques fous ont même tenté le bain dans le lac, mais ont vite expédié leur pari et sont sortis de l'eau en un temps record ! Nous avons poussé deux petits cols plus loin, à la Forcella Col Negro di Coldai (2199 m) pour avoir une belle vue sur la paroi de la Civetta, et nous donner une idée du parcours de la Transcivetta (un jour, un jour...) avant de nous en retourner.

• Départ : Pian di Pezzè (1472 m) pour garer schénic (prévoir 4 € en monnaie !)
• Remontée mécanique (7€) de Col dei Baldi (1920 m)
• Suivre le sentier carrossable 564 puis le sentier 586 vers le refuge
• Puis le n° 560 pour passer la Forcella Coldai (2191 m) et aller voir le lac
• Revenir sur ses pas, jusqu'à Pian di Pezzè
• 4 à 5 heures maxi en prenant son temps et le soleil :)

Après cette balade tranquille, nous avons passé un peu de temps à Alleghe où se tenait une rencontre internationale d'hydravions miniatures télécommandés, et où tout le monde (pilotes et public inclus) avait un air de grands enfants ! :)

Rub

L'année dernière, avec le temps pourri que nous avons eu tout l'été, notre orto (potager) n'a pas donné grand chose... nous n'avions récolté que quelques radis en juin avant que la pluie ne nous fasse moisir sur place les pieds de tomates et de poivrons. Deux bottes de radis... et puis c'est tout. Ah si, y'en a une qui s'était bien plue : Rub.

Rub, c'est notre pied de rhubarbe. Oui, elle a un nom, parce que Rub, c'est la seule du jardin qui ressort chaque année au même endroit ! Et puis elle a l'air tellement contente quand il pleut, avec ses grandes feuilles bien dressées sous la pluie, qu'on serait presque contents pour elle quand il y a une averse... m'enfin, quand ça fait déjà une semaine qu'il pleut, il faut bien dire que la voir profiter ne suffit plus trop à nous faire apprécier toute cette eau !...

Heureusement, Rub n'est pas avare en tiges. Nous venons d'en comporter 3 pots de confiture, et d'en faire une succulente tarte... on attend avec impatience la prochaine récolte, parce que Rub est une espèce rare ici ! On n'en trouve ni dans les jardins, ni sur les étalages...

Les fraisiers s'en sont aussi donné à coeur joie en début de saison (moins depuis que le soleil reste derrière les nuages...), et nous avons fait encore cette année quelques bons radis... Quant aux autres plants, on croise les doigts pour qu'on puisse voir la couleurs des fruits des pieds de tomate, poivrons, aubergines et courgettes !... il faut dire que malgré notre faible altitude, c'est malgré tout la montagne : les potagers prennent du retard au démarrage.

En attendant, on achète toujours nos fruits et légumes chez M. Kaki (notre fruitier d'Alleghe, un des seuls à vendre des kakis à l'automne...). Et exceptionnellement, on cuisine des plats avec de la viande, comme ces lasagnes maison.

Si vous avez l'oeil, vous avez remarqué cet appareil étrange tout au fond... c'est notre yaourtière. Une ou deux fois par semaine, nous produisons nos yaourts maison avec du lait cru du jour d'une des fermes de Taibon. A chaque fois, nous sommes surpris : difficile de prédire le goût du résultat ! D'autant plus que le lait n'est pas homogénéisé : son goût varie avec la saison... Mais le jeu en vaut la chandelle :)

Forcella del Camp

Aujourd'hui, nous marchons près de chez nous : balade au départ de la Capanna Trieste, dans le Val Corpassa. Objectif initial, la Lastia di Framont (2294 m), mais au final la fatigue m'a fait m'arrêter à la Forcella del Camp.

Côté itinéraire, nous avons suivi l'habituel 555 (qui mène au Rif. Vazzoler), mais bifurqué pour la première fois sur le sentier 554 (rien de moins que l'Alta Via n°1) qui traverse 3 lits de torrents puis grimpe fort à travers les bois jusqu'à rejoindre vers 1700m la roche de la Moiazza (qui culmine à 2878 m).

Le sentier devient alors assez vertigineux, mais offre en retour un très beau spectacle sur la roche toute proche, et d'anciens pâturages des vallées d'altitude.

Au retour, nous avons commencé par descendre vers ce val verdoyant avant de reprendre l'ancien tracé du sentier et revenir sur nos pas. Puis plutôt que de retrouver le chemin 555, nous avons emprunté juste avant une intersection non signalée sur les cartes, mais que nous avions repéré à l'aller : peinturluré directement sur un rocher du torrent, cela indiquait "Capanna Trieste"...

Ce petit bout de sentier s'est avéré très raide, mais particulièrement sympathique : nous faisant traverser plusieurs fois le cours d'eau, il nous a amené juste au-dessus d'une petite cascade, et offert une vue magnifique et inédite sur le val Corpassa... un raccourci 3 étoiles ! :)

• Départ 9h30 Capanna Trieste (1135 m)
• Arrivée 12h50 Forcella del Camp (1933 m)
• Retour 15h50 Capanna Trieste

438 VF Nuvolau

La saison de la Via Ferrata est officiellement lancée ! :) Pour commencer en douceur, nous avons choisi de (re)tenter celle qui grimpe jusqu'au rif. Nuvolau, sur... le Nuvolau, et qui est classée parmi les plus faciles des faciles.

Malgré tout, l'an dernier nous étions venus sans harnais (facultatifs d'après le guide), et nous avions hésité en voyant les passages malgré tout escarpés et vertigineux... nous avions finalement fait demi-tour, pour nous promener sur la boucle habituelle : Passo Giau - Rif. Scoiattoli - Rif. Averau et retour au Passo.

Comme attendu, la VF n'était pas très longue et ne comptait aucune difficulté technique. Malgré tout il me semble bien plus prudent de ne pas jouer aux téméraires, et de porter l'équipement... car il fallait malgré tout passer deux échelles et quelques parties suffisamment vertigineuses pour ne pas être prises à la légère !

Après un premier petit tronçon de câble et une première échelle, nous débouchons sur un immense plateau rocheux encore partiellement recouvert neige... Ce n'est pas à notre goût car on ne sait jamais ce qu'elle recouvre, et de combien elle a fondu par en dessous...

Nous avons fait de notre mieux pour éviter ces névés, mais nous n'avons pas pu faire autrement que d'en traverser plusieurs. La neige a d'ailleurs cédé par deux fois sous notre poids, nous engloutissant toute la jambe ! Mais sans plus de gravité qu'une petite frayeur. Encore un câble et une échelle et hop, nous sommes arrivés.

Nous étions partis sous le soleil, mais le temps d'arriver au Rif. Nuvolau, le temps avait déjà largement tourné... et des nuages d'un gris bien foncé commençaient à s'accumuler. Nous avons pris notre déjeuner bien mérité, avant de descendre vers le Rif. Averau, puis de boucler la boucle en s'en retournant vers le Passo Giau.

C'est sur ce tronçon qu'il est possible de voir facilement quelques marmottes... aujourd'hui, elles n'étaient qu'à quelques mètres du sentier ! Je ne sais pas dire laquelle d'entre nous regardait l'autre avec le plus d'attention...

Voilà, l'heure fatidique approche... celle de l'orage ! Nous avons pris quelques gouttes sur la fin du parcours, mais ne nous sommes malgré tout pas trop pressés, trop occupés à prendre des photos du paysage noirci par les nuages et sillonné d'éclairs encore distants.

Au final, nous sommes arrivés in extremis pour nous abriter dans schénic... et heureusement, car ce n'est pas de la pluie mais des grêlons d'au moins 5 mm qui se sont abattus sur nous ! Le bruit de la grêle qui s'écrase sur la tôle et le pare-brise était tellement impressionnant que nous avons préféré mettre schénic elle aussi à l'abri : comme quelques autres voitures, nous nous sommes stationnés quelques minutes sous le tunnel le plus proche, en attendant que ça passe...

• Départ 10h20 Passo Giau
• Arrivée 12h50 Rif. Nuvolau
• Retour 15h00 Passo Giau

Faustin

Petite balade tranquille par temps gris...

• Départ : peu après Faustin (vers le Passo Cereda)
• Marcher jusqu'à Pra de la Forca (1418 m)
• A l'intersection suivante, prendre le chemin de droite...

C'est incroyablement plat : ça change ! Mais pour si peu d'efforts, vous n'aurez aucune vue panoramique : pas une roche en vue, rien, nada, uniquement la forêt.

Jour de chance, dans cette forêt, on y a croisé une biche et un renard :)

val Ombretta

Aujourd'hui nous profitons d'un temps plus doux pour monter un peu dans les hauteurs... et aller voir les marmottes ! Pour en croiser à tous les coups, notre meilleure adresse c'est le très tranquille val Ombretta.

Cette fois-ci encore, nous n'avons pas été déçus : nous n'avons croisé que deux randonneurs isolés, mais pu observer une bonne cinquantaine de marmottes, si ce n'est pas plus ! Nous nous sommes permis le luxe de faire un peu d'affût pour prendre quelques belles photos assez rapprochées.

Un beau soleil nous réchauffait à peine (garée à 1500 m, schénic relevait d'abord 10°, puis seulement 6°C à notre retour - mais nous sommes montés jusqu'à 2074 m pour atteindre le rifugio Falier), mais mettait à mal la neige : un éboulement retentissait presque toutes les minutes dans le silence du val...

Val Corpassa

Le temps est moche, mais tant qu'il ne pleut pas, il y a de l'espoir ! Pour éviter les gouttes, nous sommes tombés du lit... à 6h45 nous étions déjà garés au Rifugio Trieste (1135 m).

La saison des pâturages est lancée depuis un mois environ, et près de la malga Pelsa (1830 m) nous avons pu rencontrer à nouveau les impressionnantes vaches bien cornues que nous avions croisées l'année dernière... elles cohabitaient avec un petit groupe paisible de vaches dolomitiques, et repoussaient régulièrement des vaches noires non moins imposantes de manière assez virulante...

Autant vous dire qu'on n'en menait pas large, mais heureusement aucune d'elle ne s'est intéressé à nous. Sur la route, nous avons aussi croisé un petit groupe de chèvres avec leurs chevreaux. Quand on fait le compte, on a vu dans les hauteurs largement plus d'animaux que d'humains ! :)