vendredi 17 juil. 2015, 19:39
Par ce samedi de canicule (en tout cas, du côté de la plaine), nous retrouvons nos amis de Padoue qui nous proposent une balade peut-être un peu trop optimiste : la Forcella dei Negher, sur les hauteurs de Falcade.
Après l'habituel démarrage un peu lent lié à "l'effet groupe" (nous sommes 3 couples), nous partons en voiture à travers Caviola puis Feder, pour se garer au Rifugio Lagazzon. Il est déjà 11h et le soleil tape fort, nous avoisinons les 30°C...
Le premier tronçon se fait sur une route forestière qui se rétrécit doucement en chemin muletier, et nous permet de rejoindre la Baita Colmont en environ 1h30. Le panorama y est magnifique.

Cette petite baita est en fait un bivouac qui semble très accueillant : de l'espace pour se coucher au premier étage, deux grandes tablées et une cuisinière au rez-de-chaussée... on se dit qu'il faudra revenir en soirée !
Nous y croisons deux randonneurs qui descendent de notre objectif du jour (qui nécessite une ascension d'encore bien 500 m de dénivelés), et ils nous disent que le cheminement se fait à travers les herbes hautes... aucun de nous n'est en pantalon long, la chaleur nous ayant tous fait préférer les shorts ! Pour éviter les tiques (zecche), nous préférons changer d'itinéraires : nous rejoindrons plutôt la Baita Cacciatori via le sentier 697.
Ce sentier est une alta via, mais était dans un état assez délabré (sans doute suite à l'hiver d'il y a deux ans), et nécessitait d'avoir le pied sûr sur des pentes importantes et souvent un peu vertigineuses...
En chemin, à peu de distance de la Baita, se trouvait un oratoire dédié aux disparus en montagne... Nous avons pu y lire ce poème de Mère Teresa.
Non aspettare di finire l’università,
di innamorarti,
di trovare lavoro,
di sposarti,
di avere figli,
di vederli sistemati,
di perdere quei dieci chili,
che arrivi il venerdì sera o la domenica mattina,
la primavera,
l’estate,
l’autunno o l’inverno.
Non c’è momento migliore di questo per essere felice.
La felicità è un percorso, non una destinazione.
Lavora come se non avessi bisogno di denaro,
ama come se non ti avessero mai ferito
e balla, come se non ti vedesse nessuno.
Ricordati che la pelle avvizzisce,
i capelli diventano bianchi e i giorni diventano anni.
Ma l’importante non cambia:
la tua forza e la tua convinzione non hanno età.
Il tuo spirito è il piumino che tira via qualsiasi ragnatela.
Dietro ogni traguardo c’è una nuova partenza.
Dietro ogni risultato c’è un’altra sfida.
Finché sei vivo, sentiti vivo.
Vai avanti, anche quando tutti si aspettano che lasci perdere.
Madre Teresa
Je n'ai pas trouvé sa traduction sur un site français, alors c'est cadeau de la maison, la voici ci-dessous. Si vous avez des propositions pour l'améliorer, elles sont les bienvenues :)
N'attends pas de finir l'université,
de tomber amoureux,
de trouver du travail,
de te marier,
d'avoir des enfants,
de les voir s'installer,
de perdre ces dix kilos en trop,
qu'arrive le vendredi soir ou le dimanche matin,
le printemps,
l’été,
l’automne ou l’hiver.
Il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
Le bonheur est un chemin, pas une destination.
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent,
aime comme si on ne t'avait jamais blessé,
et danse, comme si personne ne te regardait.
Souviens-toi que la peau flétrit,
les cheveux blanchissent et les jours deviennent des années.
Mais l’important ne change pas :
ta force et tes convictions n'ont pas d'âge.
Ton esprit est le plumeau qui nettoie toutes les toiles d'arraignée.
Derrière chaque ligne d'arrivée, il y a un nouveau départ.
Derrière chaque succès, il y a un nouveau défi.
Tant que tu es en vie, sens-toi vivant.
Va de l'avant, même quand tous s'attendent à ce que tu laisses tomber.
Mère Teresa
La baita dei Cacciatori est en fait un refuge refait récemment à neuf, où l'on peut manger et dormir, juste sous la cime de l'Auta. Nous y avons mangé notre pic nic, puis joué aux cartes (à la Briscola) en buvant la grappa au lait faite maison par le tenancier, qui par cette chaleur nous a un peu coupé les pattes ! Et n'a pas aidé à la réflexion stratégique pour jouer, même si à 5, la Briscola, c'est vraiment du hasard et du n'importe quoi !
Suite à quoi nous sommes rentrés tranquillement vers la vallée...