Dolomiti Geeks

Déracinement de (veli)bobos parisiens rempotés en pleine nature.

lundi 9 nov. 2015, 21:12

Val Venegia

Encore une journée magnifique dont il serait impardonnable de ne pas profiter... et comme nous ne sommes ni mardi, ni vendredi - les jours où la chasse est interdite - nous réfléchissons à une randonnée dans un parc naturel où la protection est permanente... nous choisissons donc le Val Venegia comme destination, qui annonce un statut de "réserve intégrale" - en gros, personne n'y a le droit de rien faire, chasseurs inclus. ;)

Départ : Passo Valles (2032 m)
Etapes (A/R) : 
    Forcella Venegia (2217 m)
    Malga Venegiota (1824 m)
    Baita Segantini (2170 m) 
    (puis redescente jusqu'à +/- 2140 m)
    Monte Castellaz (2333 m)
    (retour par l'autre côté du Monte Costazza)
Durée : 08h00 - 17h30 (en mode billebaude)

Nous avons retenu un parcours inédit, et comme vous pouvez le voir, a une topologie assez inhabituelle : nous avons alterné montées et descentes. Si on fait le compte, on a : 185 + 393 + 346 + 190 = 1114 m de dénivelé positif et négatif : une bonne "petite" balade ! Et avec pas mal de km. Seul bémol, impossible de trouver le sentier bien marqué sur ma vieille carte qui nous aurait permis de couper entre le Campigol della Venazza et le Castellaz sans passer par la Baita Segantini... il a visiblement été volontairement masqué sur le terrain, un autre accès au plus près du Costazza et passant au-dessus des ruines des baraquements 14-18 ayant été bien tracé et signalisé plus récemment.

Bon, tout ça, c'est du déjà vu, sauf le Castellaz... c'est qui ce nouveau venu ? C'est la cime qui ne paie pas trop de mine à gauche de la photo ci-dessous, une "petite" montagne prise en 1915 aux austro-hongrois puis fortifiée par les italiens, sur lequel il reste aujourd'hui de nombreuses ruines et galleries militaires, le tout parcouru par un sentier nommé "le Christ pensant" - spéciale dédicace aux marcheurs chrétiens, avec en prime une statue moderne (et assez moche, il faut bien le dire) au sommet. Ah, et plein de panneaux "interdit de sortir du sentier", qui nous ont fait pensé aux multiples interdictions inscrites sur le bord des lacs en Carinthie... hey oui, on est bien dans le Trentin, et c'est leur petit côté autrichien ! :P

Castellaz

OK, le Castellaz ne paie pas de mine, mais la vue sur le massif des Pale di San Martino et tout le val Paneveggio y est magnifique ! On y a croisé un groupe d'anciens qui faisaient le tour du massif dans le sens anti-horraire au départ du bas du val Venegia - une idée... pour une prochaine fois peut-être. Ils nous ont conseillé au passage de s'y garer avant 8h00 pour ne pas payer le parking... :P

Nous avons mangé au sommet vers 13h30, puis nous ne nous sommes pas pressés sur le chemin du retour, avec en tête l'idée de peut-être recroiser de plus près un groupe de chamois aperçu de très loin aux jumelles le matin. Banco !

Chamois

Bon, nous étions encore bien loin d'eux (et en terrain si découvert, difficile d'approcher sans se faire repérer...) mais c'était décent pour les observer : une quinzaine de bêtes, avec toujours deux ou trois vigies qui surveillent les alentours pendant que les autres broutent.

Le soleil était déjà bas sur l'horizon, et pendant près d'une heure, la lumière était magnifique, avant de tourner au franchement merveilleux, tout en orangé-rouge. Tout est allé très vite... sauf nous, qui grâce au temps clément (et à notre frontale en poche, au cas où) avons pris le temps d'admirer le spectacle !

Pale

Le soleil s'est couché magestueusement sur le massif du Brenta qu'on voit au loin, nous gratifiant au passage d'un enrosadira très rouge, et le temps qu'on arrive à la Forcella Venegia, le ciel était un mélange de bleu layette et de rose tendre.

Pale

Et encore, je ne vous mets pas la photo prise de l'autre côté de la Forcella - avec Marmolada, Civetta, et compagnie - sinon vous allez m'accuser de l'avoir retouchée à grand coup de photoshop... mais je vous assure : c'était véritablement rose !

Nous avons fait la rapide descente vers le Valles dans un crépuscule avancé, et sommes arrivés dans la nuit presque noire, sans sortir la frontale - mais c'était ric-rac.

vendredi 6 nov. 2015, 22:12

Val Pramper

Nous profitons au maximum de cet étonnant mois de novembre, particulièrement chaud et sec... à vrai dire, quand on ne se balade pas on s'offre le luxe de déjeuner "en terrasse" sur notre balcon, en t-shirt ! Notre ressenti, c'est qu'il fait encore plus chaud qu'en été, car en cette saison - malgré tout hivernale - la brise est très légère voire inexistante. Le seul indice vraiment flagrant de l'hiver ?... le soleil passe derrière le Monte Agner à 15h ! Et là, c'est dur.

Du coup, c'est encore mieux de sortir... histoire de profiter du soleil jusqu'à son coucher : 17h. En attendant la neige, c'est l'occasion de tenter... une balade neuve ! :)

Départ : Forno di Zoldo, parking à Pian de la Fopa
Etapes : 
    Malga Pramper (1540 m)
    Rif. Sommariva al Pramperet (1857 m)
    Forcella Moschesin (1940 m)
Durée : 10h - 17h

Cette randonnée se situe à la fois à proximité (on voit les cimes depuis Agordo) et à belle distance, car la vallée d'altitude du Val Pramper n'est accessible en voiture que par son extrémité nord, par Forno di Zoldo. Elle est décrite dans le guide anglais que j'affectionne - car il liste vraiment de bonnes randos -, mais je l'avais laissée de côté parce qu'un peu trop basse à mon goût... mais en cette saison où la forêt se met sur son 31 et se pare de belles couleurs orangées, c'était l'occasion ou jamais d'y faire un tour !

La forêt

Le début de la rando a commencé par un hic : un panneau "interdit de circuler" temporaire pour cause de travaux nous a incité à nous garer beaucoup trop près de Forno di Zoldo, nous ralongeant le trajet de 3 bons kilomètres sur route carrossable inintéressante... pour finalement découvrir que les travaux se situaient après le parking de Pian de la Fopa. Bref !

Le chantier était en fait une zone d'abattage en règle du bois alentour : deux énormes machines assez impressionnantes en action sciaient et déplaçaient les énormes troncs... La zone était bien sûr interdite, mais en faisant un grand sourire, on a pu passer sans avoir à faire de détour, à 2 mm de l'engin arrêté temporairement. D'autres randonneurs croisés par la suite nous ont avoué ne pas avoir eu cette chance, et avoir dû couper à travers la forêt !

Après près d'une heure et demie de route carrossable, nous avons enfin pu suivre un sentier qui nous a amené d'abord à une belle clairière, puis après deux traversées de torrent non aménagées (où j'ai failli passer à la baille grâce à mon équilibre impressionnant sur rochers glissants), à la Malga Pramper.

Malga Pramper

Là, ça commence vraiment à être très sympa (après déjà 2h30 de marche, quand même). Mais ce n'est que le début ! Nous avons commencé par longer le val par son côté oriental, en marchant enfin au soleil qui passe maintenant par dessus les montagnes du fond du val et joue dans les branchages des mélèzes orangés (cf. la première photo). Nous sommes arrivés vers 13h30 au refuge (fermé, bien sûr) idéalement placé sur un large col tout en alpage et très panoramique.

Après un pic nic au soleil, nous avons longé le fond du val vers la Forcella Moschesin - la prochaine fois, il faudra tenter la version panoramique du sentier, qui semble passer sur les crêtes... - où nous avons découvert les ruines d'une vieille caserne et un très beau panorama vers la Conque Agordine. A presque 15h, le soleil était déjà rasant... nous sommes redescendus vers le val via son côté occidental - déjà à l'ombre - pour rejoindre à nouveau la malga, puis schénic... en chemin, nous avons pu admirer un enrosadira impressionnant sur les parois du Monte Pelmo, qui se dressait alors face à nous.

L'unique déception de la journée : nous n'avons pas vu un seul animal sauvage, malgré l'ambiance extrêmement sauvage du site... allez, qu'à cela ne tienne, ce sera pour une prochaine fois : on a déjà idée de revenir par l'Alta Via n°1 au départ du Passo Duran ! Affaire à suivre...

mercredi 4 nov. 2015, 23:12

Lac du Sorapiss

Balade neuve ! Dans une session d'une extraordinaire dizaine de jour de beau temps, nous avons réussi à faire cette balade un jour nuageux... surtout que quand je dis 'beau temps', je parle bel et bien d'un ciel bleu parfait, sans la moindre trace de nuage !

Bref. La balade était plannifiée pour ce mercredi, on l'a faite ce mercredi... parce qu'exceptionnellement, c'est un ami qui nous a emmené marcher ! Du coup, nous avons suivi son rythme : une conduite sportive, une marche rapide, et un objectif précis sur le type de photos à réaliser au bout... mais aucun intérêt pour les animaux croisés en forêt (et pourtant, nous rencontré en chemin un petit écureuil et deux chamois) ou les étranges constructions apperçues en béton autour de nous ! D'ailleurs il nous a soutenu mordicus que ça devait être des citernes, quand il nous semblait évident que ça tenait plutôt du blockhaus.

Départ : Passo tre Croci (1805 m)
Arrivée : Rif. Vandelli (1926 m) / Lago del Sorapiss 
Aller / Retour + tour du lac : 5h
Sentier : n° 215 

Le sentier est très plaisant, il commence étrangement par descendre doucement, compte de nombreux tronçons en balcon quasiment plats avec une vue dégagée, et bien sûr quelques bonnes montées parfois même équipées d'escaliers métalliques bien raides, mais courtes. A l'arrivée, nous avons découvert que le lac aux eaux vertes était déjà complètement gelé, et que le soleil ne dépassait déjà plus le cirque de roches du Sorapis... le lieu est désormais promis à au moins 4 mois d'ombre, sans un seul rayon pour le réchauffer. Brrr !

Sorapiss

Pas question malgré tout de s'aventurer sur la glace, même si elle semblait avoir de 5 à 10 cm d'épaisseur ! Le niveau de l'eau avait par ailleurs clairement baissé depuis la prise en glace, car elle avait craqué pour laisser émerger de nombreux blocs de roche initialement recouverts par l'eau.

Après avoir fait le tour du lac pour en admirer tous les points de vue, nous avons fait une halte au refuge - évidemment fermé - où nous avons croisé trois chasseurs originaires de San Tomaso, et dont l'un ramenait dans son sac à dos un bouquetin de 5 ans, dont dépassait seulement la tête... rencontre quelque peu morbide pour nous qui préférons de loin ne ramener que des trophés photographiques !

mercredi 4 nov. 2015, 23:12

Valfredda

Voilà une randonnée qui est en train d'entrer dans le double "top" des Classiques et des Favorites... rien que ça ! Nous l'avons déjà parcourue en hiver, en été, en automne, car son tracé peut varier en fonction de nos envies et de l'état du terrain, mais reste dans tous les cas spectaculaire, nous permettant toujours d'évoluer dans un cadre splendide, très naturel et relativement peu fréquenté.

Cima dell'Uomo

Parking : à proximité du Rif. Flora Alpina (Passo San Pellegrino)
Boucle : Valfredda, Forca Rossa, sentier 693, Rif. Fuciade  
Temps : compter env. 6h 

Cette fois-ci, pas de bouquetins en vue, mais nous avons été accueillis (et surveillés de près pendant notre pic nic) par les gracchi - Chocard, en français. En altitude, la forêt était déjà un peu triste, une fois les épines orangées des mélèzes tombées au sol...

samedi 31 oct. 2015, 23:12

Migogn

Depuis notre virée à Col di Lana, il me démangeait d'aller faire un tour du côté de Laste di Sopra, et plus exactement au petit hameau du nom de Ronch... situé au pied d'une tour de roche singulière qui le rend remarquable depuis Alleghe, l'endroit est donné comme un des plus beaux points de vue vers la Civetta.

Après avoir emprunté la petite route très étroite qui y mène, nous n'avons pas été déçus : non seulement la vue était magnifique, mais les couleurs des mélèzes éclairés du soleil rasant d'automne étaient sublimes.

Ronch

Nous nous sommes engagés sur le sentier qui passe sous le bloc de roche, où deux alpinistes en t-shirt prenaient le soleil tout en martelant la falaise d'entraînement (le Sass de la Murada) pour en refaire les prises... un peu plus loin, plutôt que de suivre la route forestière comme prévu et sans même regarder la carte, nous avons suivi une indication vers le "sentier des crêtes" qui semblait prometteuse...

C'est ainsi que nous avons ainsi essayé un nouveau chemin que nous n'aurions peut-être pas pris en cette saison ! Jusqu'au début des crêtes, le sentier monte assez fort dans la forêt jusqu'à atteindre des alpages, et semble assez peu emprûnté et aussi peu entretenu : quelques arbres tombés ou des arbustes non taillés entravent par moment la progression. Une fois en haut, la vue est époustouflante : nous avons marché avec un paysage qui s'étendait des Tofane à la Civetta, et nous découvrons maintenant tout ce qui s'étend de l'Agner à la Marmolada... ce panorama nous semble excellent pour la pause déjeuner.

Nous sortons enfin la carte, et envisageons de suivre le sentier des crêtes - très peu marqué, peu spacieux et très exposé - en espérant ensuite prendre en descente un raidillon à peine dessiné de tirets noirs sur le papier, qui devrait nous ramener au refuge Migogn puis à Ronch par la large route forestière. Nous attaquons donc l'ascension de la cime du Migogn (2384 m), pas bien rassurés par le degré de la pente herbeuse, bien plus impressionnant en vrai que sur la photo...

Migogn

Là-haut, la vue s'ouvre sur l'autre versant, et porte maintenant sur le Sella et tout le val Badia... le sentier continue vers un second sommet, d'où nous apercevons trois chamois qui traversent la crête par le col tout proche en contre bas... l'un d'eux lance même en nous regardant un étrange râle sifflant... pour prévenir le retardataire du groupe d'un danger et de ne pas s'attarder, ou pour nous signifier que nous sommes des indésirables ? Les deux sans doute !

Une fois les chamois disparus et ce col (Tabié del Lof, 2333 m) atteint, l'exposition du sentier (proche de l'escalade, sans qu'aucun câble ne vienne sécuriser l'endroit) et son état (peu visible et partiellement eneigé) nous fait renoncer à notre projet de randonnée en boucle, et nous pousse à faire demi-tour... nous recommençons donc l'ascension du Migogn, en sens inverse !

Nous finissons la descente dans la lumière descendante, les journées étant devenues bien courtes depuis le changement d'heure ! Nous arrivons à proximité de Ronch et de ses étendues d'alpage juste à temps pour voir l'enrosadira sur la Civetta, puis nous patientons quelques dizaines de minutes à l'affût... pour avoir le plaisir de voir plusieurs groupes de chevreuils sortir des bois.

Quand nous reprenons schénic, elle nous joue un petit tour assez stressant : en manque de carburant, elle nous en avertit et nous annonce une autonomie de... 1 puis 0 km ! Heureusement, presque toute la route jusqu'à la station service de Caprile est en descente, et nous l'atteignons sans faire tousser le moteur. Sauf qu'il n'a fallu que 40 litres pour faire le plein, alors que son réservoir est sensé être de 60... étrange.

Départ (A/R) : Ronch (1508 m)
Arrivée : Pala de Méz (2340 m) et Migògn (2384 m) 
Sentier : n° 636
samedi 24 oct. 2015, 23:12

Col di Lana

Aujourd'hui, c'est un samedi exceptionnel : nous allons randonner avec Milos, notre ami hôtelier qui a trop rarement l'occasion de sortir de son hôtel, et un de ses amis photographe ! Il va sans dire que tout le monde est très équipé pour ce safari photo - qui d'un réflexe, d'un trépied, ... - ben, sauf moi, qui fait encore n'importe quoi avec mon mini Canon compact dont une zone de l'objectif est moisie (regardez mieux : en bas à droite de mes photos, c'est généralement flou...).

Bref ! Nous sommes montés dans l'après-midi avec l'idée de prendre des photos du crépuscule et de l'enrosadira... Nous sommes partis à proximité de Livinallongo, qu'on voit ci-dessous, très exactement juste avant le lieu-dit Palla.

Livinallongo

Il nous a fallu environ 2h20 de montée laborieuse pour arriver au sommet de Col di Lana... ce qui est lent, il faut bien le dire, mais entre la neige, les serial-photographes de mon genre (qui prend une photo tous les 5 m), et nos amis quelque peu sous-entraînés, hey bien il faut bien avouer que le rythme pèchait un peu. Pas bien grave, nous avions tout notre temps là-haut pour attendre le coucher du soleil...

Col di Lana

Mais avec Antoine nous avons préféré pousser un peu plus loin, vers la seconde cime : le Monte Sief. Sur cette photo, on voit parfaitement le cratère dessiné par l'explosion... car durant la guerre 14-18, cette position était tenue par les austro-hongrois, et a été minée par en dessous par les italiens, qui ont fait s'effondrer le sommet (et enseveli l'adversaire au passage...).

Sief

Le sentier est parfois un peu raide dans la neige, mais généralement un câble métalique le sécurise, et même quelques échelons de métal enchâssés dans le roc... le parcours est plus impressionnant que difficile, mais par dessus tout, il est extrêmement photogénique... de même que le Monte Sief lui-même.

Dal Sief verso il Col di Lana

La vue est à 360°, et de ce côté là c'est le Trentino-Alto Adige qui s'étend, avec le Sassongher planté bien au milieu...

Vue du Monte Sief

Nous sommes redescendus par le sentier 21C qui se poursuit par le "Terriol Ladin", un sentier en balcon qui nous a permis de garder un oeil sur la Civetta pendant tout le parcours... mais l'enrosadira n'a pas eu lieu. Par contre, nous avons pu observer de loin une dizaine de chamois.

Nous avons donc rejoint les deux autres amateurs photographes pour redescendre à la nuit tombante - puis rapidement dans la nuit noire ! - pour rejoindre la voiture. Sur la route, Milos a expliqué avec précision sur quels tronçons ralentir pour ne pas emplafonner une biche, et cela n'a pas loupé : nous avons effectivement d'abord vu une biche aux alentours de Pian di Salezei, puis un jeune cerf entouré de trois biches à la sortie de Digonera.

Après cela, une bonne pizza était bien méritée, histoire de récupérer un peu d'énergie avant d'enchaîner sur la partie de Hockey du soir, remportée par l'Alleghe contre Come par 3 à 0... Une excellente journée !

mercredi 21 oct. 2015, 19:12

Malgra Ombretta

On ne s'arrête pas en si bon chemin, et tant que la neige n'est que décorative, il est encore temps d'aller profiter du magnifique Val Ombretta... Là haut, bien que la moitié des alpages soient encore bien exposés au soleil et sans trace de neige, nous n'avons pas trouvé trace d'une seule marmotte, pourtant si nombreuses ici... elles sont donc déjà bien au chaud dans leur terrier.

Malga Ombretta

Sur le chemin du retour, les contre-jours étaient une fois de plus magnifiques...

Vers le Val Ombretta

mardi 20 oct. 2015, 23:26

Val Corpassa

Le froid et les beaux jours se sont installés - en cette saison, ça va ensemble ! - alors nous enchaînons sur une "classique locale" : le Val Corpassa. L'ascension jusqu'au refuge Vazzoler est un plaisir, avec sa large route au soleil sillonnant à travers de nombreux feuillus au feuillage flamboyant.

Un peu plus loin, les alpages de la malga Pelsa sont en partie recouverts de neige, et ici ce sont les mélèzes qui se déclinent en couleur d'automne...

Torre Venezia

lundi 19 oct. 2015, 19:26

Neige au Valles

A peine deux semaines après cette belle (et si rare ces temps-ci !) impression de chaleur estivale toute factice sur la terrasse du rifugio Laresei, nous voici de retour... mais dans de bien différentes conditions ! Sur la route, schénic indique d'un "1° C" scintillant que peut-être, il serait temps qu'elle chausse ses pneus neige prématurément... quelques derniers petits flocons s'écrasent sur le pare-brise, et tout autour de nous, les montagnes sont déjà bien recouvertes d'un blanc arrivé avec les averses des jours précédents.

La route en terre qui part du Passo Valles n'est cependant pas trop eneigée, et il faut presque atteindre le refuge pour mettre vraiment les pieds dans la neige, profonde de 15 cm... D'ici, le panorama si clair lors de notre précédente visite est pour moitié masqué par de lourds nuages gris qui donnent aux montagnes encore visibles un air quelque peu menaçant...

Agner

Le froid est cinglant, mais le soleil perce parfois dans ce ciel étrangement coupé en deux, entre bleu vif et gris foncé... non seulement il nous réchauffe, mais il met en valeur les mélèzes, prêts à flamboyer au moindre rayon de soleil...

Mélèzes

Le retour se fait avec le soleil dans les yeux, ce qui nous rappelle presque douloureusement que quoiqu'en disait le ciel il y a quelques heures, nous n'aurions pas dû le croire et oublier nos lunettes de soleil ! Malgré tout, marcher en contre-jour, j'adore... même sur fond de neige, mais surtout, quand les rayons jouent à cache cache avec les branches des arbres ou illuminent le moindre brin d'herbe...

Malga

lundi 19 oct. 2015, 12:26

Pont

Ce matin, le temps s'améliore encore et tellement, que c'est très tentant d'aller faire une petite virée en forêt... pas besoin d'aller trop loin, nous allons donc marcher au fond du Val San Lucano. Ici aussi la forêt s'est parée de magnifiques teintes orangées, mais essentiellement du fait des feuillus : à cette altitude, les mélèzes se contentent pour l'instant d'une jolie couleur vert clair.

A notre arrivée au lieu-dit de Pont, nous en profitons pour aller admirer les cascades, et tenter de découvrir où peut bien se situer la carrière de pierres qu'on voit sur ces deux photos d'époque, et qui a cessé d'être exploitée il y a plusieurs décennies...

Pont avant

Pont avant

Il nous a semblé que le site était une propriété privée interdite d'accès, et nous n'avons pu deviner son possible emplacement que de loin... mais à proximité, nous avons trouvé ce tas de blocs abandonnés sur place, en vrac. Comme si l'activité d'extraction s'était arrêtée du jour au lendemain...

Pont

Nous n'en saurons pas plus pour l'instant, et nous continuons notre chemin : encore une petite montée pour atteindre les châlets des alpages, puis le sentier devient agréable, franchissant nombre de petits torrents et serpentant entre plusieurs types de forêts : feuillus flamboyants, sombres sapins persistants, mélèzes accompagnés de fougères et buissons aux teintes d'automne...

Pont